vendredi 21 décembre 2012

Elections dans les TPE : la CFE-CGC 1er syndicat de l'encadrement

 La CFE-CGC, de par son caractère intrinsèquement catégoriel, ne se présentait que dans le collège cadres. Notre organisation réalise le score de 26,91 % , devant la CFDT (20,56%), la CGT (13,6%) et la CFTC (12,16%), ce qui conforte notre vocation à demeurer le syndicat représentatif de l'encadrement.

jeudi 13 décembre 2012

La CFE-CGC d’ArcelorMittal, reçue à Matignon par les conseillers de Jean-Marc Ayrault, le 12 décembre, affiche son propre positionnement et demande des explications

La CFE-CGC a été reçue, à sa demande, par les conseillers du Premier ministre, le 12 décembre, suite à la réunion intersyndicale du 5 décembre à laquelle elle ne participait pas.
Au cours de cette réunion avec trois conseillers de Jean-Marc Ayrault, la CFE-CGC a pu expliciter clairement, son positionnement notablement différent de celui de l’intersyndicale.
La CFE-CGC a fait part de son analyse sur l’accord entre le Gouvernement et le Groupe ArcelorMittal. En particulier, la CFE-CGC attend très vite des décisions concrètes sur le plan d‘investissements de 180M€ sur 5 ans acté dans l’accord. Pour la CFE-CGC, le dossier de la soudeuse laser, promis dès le 1er mars 2012 par Lakshmi Mittal, doit être débloqué très rapidement. Le projet industriel de filière packaging doit être explicité et le Groupe doit démontrer l’intérêt économique global au niveau de la société ArcelorMittal Atlantique et Lorraine. Par ailleurs, le devenir du projet ULCOS, qui devient le projet ULCOS 2, demeure encore, pour la CFE-CGC, une énigme ! La CFE-CGC attend que le Groupe explique les objectifs, enjeux, planning… de cet ULCOS2 dans les prochaines semaines. Enfin, le schéma industriel de la filière packaging, qui entraîne un mouvement social assez dur à Basse-Indre n’est, à l’heure actuelle, pas compris par la CFE-CGC. Là encore, la CFE-CGC attend que la direction fasse la démonstration en CCE extra le 13 décembre après-midi que ce projet conduira à une amélioration globale de la filière.
De plus, la CFE-CGC a insisté sur l’urgence, pour les salariés, de traiter socialement la réorganisation de l’activité sur le site de Florange. Les salariés, quel que soit leur âge, métier,… ont besoin d’être rassurés sur leur devenir, et ils le font savoir !
Le Comité de suivi de cet accord, animé par Monsieur François Marzorati, sera une instance privilégiée pour examiner la mise en oeuvre de cet accord. La CFE-CGC y jouera pleinement son rôle de partenaire social responsable.

mercredi 12 décembre 2012

Communiqué de presse : CFE-CGC Une représentativité incontestable


Depuis 1944, défendre les intérêts des personnels de l’encadrement est une évidence pour la CFE-CGC et l’ensemble des salariés français, tant dans les secteurs privés que publics.

Avec la loi du 20 août 2008, le législateur a reformé de manière floue et non aboutie la représentativité des syndicats tout en reconnaissant la spécificité du syndicalisme catégoriel, sa place et son rôle dans le dialogue social en France à tous les niveaux.

La CFE-CGC a donc voulu graver sa légitimité dans le marbre de ses statuts : le mardi 11 décembre 2012, son assemblée générale extraordinaire, à 96,4 % des voix, a fixé dans l’article premier de sa « constitution » les termes de sa vocation à représenter « les ingénieurs, cadres, chefs de service, agents de maîtrise, techniciens, assimilés, ainsi que les VRP ». Et dans les fonctions publiques, au sens de la loi du 5 juillet 2010, la CFE-CGC représente « les personnels relevant d’un collège électoral pris en compte pour la détermination des participants au Conseil commun de la Fonction publique ».

Cette réaffirmation permettra à la CFE-CGC d’être incontestée à toutes les échéances électorales professionnelles qui déterminent sa représentativité en 2013 et au-delà et d’investir sereinement toute son énergie dans l’action syndicale au service de l’encadrement.

Par ailleurs, l’AGE a décidé d’installer un groupe de travail chargé d’assurer la conformité des indemnités des membres du bureau national aux exigences de la transparence financière dans laquelle la CFE-CGC s’est totalement engagée.

Chaque femme, chaque homme qui exerce des responsabilités, prend des initiatives et des risques dans son activité professionnelle continuera à se reconnaître dans une CFE-CGC toujours à ses côtés. L’AGE donne un signe de confiance à tous les adhérents et militants pour assurer à leur organisation sa place de partenaire social à part entière.

dimanche 9 décembre 2012

Pourquoi ArcelorMittal a retiré le projet ULCOS du programme européen NER300 ?

Le 5 décembre, ArcelorMittal a retiré le projet ULCOS du programme de recherche européen NER300 (New Entrants Reserve : 300 M€ potentiellement alloués aux projets retenus) (cf. courrier adressé à la Commission Européenne le 5 décembre), ce qui a été confirmé
par ce communiqué ArcelorMittal :

Ce qui a été annoncé par la Commission Européenne est en parfaite cohérence avec ce qui figure dans  l’accord signé avec le gouvernement français.
Cela ne signifie en aucun cas l’abandon du projet ULCOS. Cela signifie qu’aujourd’hui, dans l’état actuel des recherches, étant données les difficultés techniques rencontrées, le projet ULCOS remis dans le cadre de l’appel d’offre NER 300 – phase 1 – ne peut être mis en place.
Le Groupe rappelle sa volonté de poursuivre le projet de recherche et de validation technologique en
s’appuyant notamment sur l’expertise et le savoir-faire de son centre de recherche de Maizières-lès-
Metz. Cette phase de recherche constituera une nouvelle étape de développement indispensable dans
une perspective future d’industrialisation de cette technologie innovante.

Pour la CFE-CGC, cette décision est effectivement en « cohérence » avec l’accord signé le 30  novembre entre le Gouvernement et ArcelorMittal :

Point 4 de l’accord ArcelorMittal – Gouvernement français : Le projet Ulcos reste un projet important pour sévelopper de nouvelles solutions mieux adaptées aux enjeux du changement climatique. AM a été le leader du projet de R&D et continue à être actif sur ce projet. Le projet de démonstrateur industriel sur Florange a été totalement étudié et fait l’objet d’un rapport au Consortium. L’état actuel des résultats de la recherche ne permet pas de passer directement sur le démonstrateur industriel de Florange qui a fait l’objet d’une demande de subvention à l’Europe(NER300). AM va proposer au Consortium de continuer à travailler sur le projet de recherche et de validation technologique en s’appuyant notamment sur l’expertise du centre R&D de Maizières-lès-Metz. Ceci permettra de poursuivre le développement de cette nouvelle technologie qui nécessitera des phases importantes de validation technologiques intermédiaires.

Mais, si la décision est « logique », suivant le raisonnement d’ArcelorMittal d’arrêter définitivement la filière liquide de Florange, pourquoi alors utiliser un motif lié à des « difficultés techniques », alors que la vérité est ailleurs ?
Il reste effectivement des solutions techniques à apporter concernant le procédé de réchauffage du monoxyde de carbone et la technologie d’injection (tuyères) de ce monoxyde de carbone dans le haut fourneau. Mais, pour la CFE-CGC, si le consortium ULCOS ou ArcelorMittal donnait les moyens suffisants aux équipes ULCOS, des solutions techniques seraient trouvées dans un délai compatible avec l’implémentation du projet ULCOS, dont les travaux, auraient du s’échelonner sur une durée d’environ 2 ans.

Si ArcelorMittal n’a pas, dans cette période économiquement très difficile, le cash pour financer ULCOS, qu’il le dise !
Si le projet n’est actuellement plus rentable compte-tenu du prix de la tonne de CO2, qu’il le dise !
Si le financement du projet n’étaient pas totalement bouclé [les financements publics (Commission Européenne + aides françaises) ne peuvent excéder 50% selon les règles européennes d’un coût total d’environ 620/640 M€], qu’il le dise !

Cette décision, pour la CFE-CGC, n’est pas honnête intellectuellement parlant. Elle génère dans les équipes ULCOS frustration, amertume et colère !

  • La CFE-CGC demande maintenant à ArcelorMittal d’expliquer en quoi consiste ce projet ULCOS 2 ? Est-ce une version « canada dry light » d’ULCOS ? Projet qui ressemblerait à ULCOS, dans une version démonstrateur industriel, sans être considéré comme outil de production ?
  • Quid du devenir du consortium ULCOS ? Comment vont réagir les partenaires ? Ont-ils été informés préalablement de la décision d’ArcelorMittal ?

La séance plénière du Comité d’Entreprise Européen, les 19 et 20 décembre, serait une occasion de répondre à ces questions !

COMMUNIQUÉ DE PRESSE DU GOUVERNEMENT (6 décembre) :

Ainsi qu’il l’a exposé hier à l’intersyndicale de Florange, le Premier ministre confirme que parmi les engagements pris par ArcelorMittal figure celui de reprendre et poursuivre le projet ULCOS. Ainsi que l’avait relevé le rapport de M.Pascal Faure, le projet tel qu’il avait été présenté à la Commission européenne dans sa première version se heurte à des difficultés techniques qui nécessitent une phase complémentaire de recherche. ArcelorMittal a donc informé la Commission de l’impossibilité de conduire ce premier projet à son terme. Mais le groupe s’est engagé à poursuivre ce projet et donc à investir dans cette nouvelle phase de recherche, qui s’appuiera sur le centre recherchedéveloppement de Maizières-lès-Metz. L’Etat continuera à soutenir et à accompagner ce projet, grâce aux 150 millions d’euros prévus au programme des investissements d’avenir. L’objectif reste de réaliser un démonstrateur industriel. La Commission a été informée du renouvellement de l’engagement de l’Etat et d’ArcelorMittal sur ce projet et a indiqué qu’ULCOS pourra concourir à un prochain appel d’offres.


samedi 1 décembre 2012

ArcelorMittal Florange : Réaction de la CFE-CGC suite aux décisions annoncées par le 1er Ministre

ArcelorMittal et le Gouvernement ont signé un accord qui acte l’arrêt définitif de la filière liquide, avec plusieurs contreparties :

- Pas de PSE, aucun licenciement, seulement des incitations à des départs volontaires
- Investissements 180 M€ sur 5 ans sur les autres outils du site
- Pérennisation de la filière packaging
- Maintien des hauts fourneaux de Florange pour permettre la préparation du projet ULCOS, selon l’évolution de la situation du marché de l’acier.

La décision d’arrêter définitivement la filière liquide (agglo, HF et aciérie), annoncée le 1er octobre par ArcelorMittal est donc maintenant définitive. La CFE-CGC en prend acte. ArcelorMittal, sous la pression du gouvernement, a accepté des contreparties qui n’étaient certainement pas prévues le 1er octobre à l’annonce de la fermeture de la filière liquide. Ces contreparties font l’objet d’un engagement signé de la part du Groupe, pour la CFE-CGC, le Gouvernement doit réellement se donner les moyens de les faire mettre en oeuvre.

La CFE-CGC rappelle que le 1er mars 2012, à l’issue d’une entrevue entre le Président de la République et L. Mittal, le Groupe avait décidé l’investissement d’une soudeuse laser sur le couplage. Cet investissement n’est toujours pas validé !
Monsieur Mittal, vous avez là une occasion de montrer au gouvernement, aux syndicats et surtout aux salariés de Florange que vous savez tenir vos promesses en faisant en sorte que les fonds soient très vite débloqués de manière à permettre la mise en service de cette soudeuse laser courant de l’été 2014 !

Il n’y aura pas PSE, pas de licenciement, uniquement des départs sur la base du volontariat (mesures que les partenaires sociaux devront négocier dans les prochaines semaines) c’est une priorité pour la CFE-CGC.
Nous ne connaissons pas le détail des 180 M€ d’investissement, mais ces investissements doivent notamment assurer la pérennité du site et d’accompagner le développement de nouvelles nuances d’acier ainsi que la montée en puissance de l’USIBOR.
Pour la CFE-CGC, la pérennisation du site de Florange passe par sa capacité à être en mesure de laminer des aciers : Plus Durs Plus Larges et Plus Fins

Le fait que le gouvernement ait finalement renoncé à la nationalisation du seul de site de Florange est plutôt positif pour l’intérêt global de la sidérurgie française :
- couper Florange de la moitié de ses débouchés (Mouzon et Dudelange) et d’un tiers de son approvisionnement en brames d’acier (Dunkerque)
- recréer, dans un même marché de l’acier déjà « atone », une concurrence entre plusieurs usines françaises (Florange contre Montataire et Mardyck en particulier) présentait des risques pour l’emploi à moyen/long terme.
présentait des risques majeurs de ne pas parvenir à atteindre la compétitivité lui assurant la pérennisation sur une longue période.

Enfin, la CFE-CGC est favorable à l’organisation, dans les prochains jours, d’une rencontre tripartite, Gouvernement, ArcelorMittal et organisations syndicales. Cette réunion tripartite doit être l’occasion de retrouver les conditions d’un dialogue social qui sera nécessaire pour la mise en oeuvre de ces contreparties.

vendredi 23 novembre 2012

ArcelorMittal Florange : Lettre au Ministre du Redressement Productif

Monsieur le Ministre,

Le 21 novembre devant les députés, puis devant les sénateurs le 22 novembre, vous avez évoqué une possibilité de prise de contrôle temporaire de l’usine ArcelorMittal de Florange par l’Etat, avant une probable revente à un « opérateur industriel ».
Nous ne disposons que de très peu d’informations sur ce projet, aussi, avant que nous ne puissions donner un avis motivé, nous souhaitons obtenir des réponses à nos interrogations.

Sur l’opérateur industriel

S’agit-il d’un industriel, d’un investisseur financier ou d’une entreprise sidérurgique ?
Dispose t-il d’une R&D à l’échelle des enjeux du site de Florange sur les marchés automobile, packaging, électroménager notamment ?
Dans l’hypothèse où ce serait un sidérurgiste, dispose t-il de sources d’approvisionnement en matières premières (minerais de fer, charbon) ? Si oui, la qualité de ces matières premières (teneur en fer, en phosphore pour le minerai, teneur en volatils pour le charbon en particulier) est-elle compatible avec le process d’élaboration de nos outils (agglomération, cokerie, hauts-fourneaux et aciérie) ?

Solidité financière de l’opérateur

Le rapport FAURE faisait apparaître la nécessité d’investir entre 450 et 600 M€ sur 5 ans pour remettre à niveau les installations du site.
La situation financière du repreneur est-elle suffisamment saine pour assurer à Florange les investissements nécessaires, après avoir racheté l’usine à l’Etat ?
Quel est son endettement ? Son ratio endettement/fonds propres ? L’EBITDA dégagé en 2011 ? Au 1er semestre 2012 ?

Sur le périmètre de l’opération


Lors de la remise du rapport, le 27 juillet, Monsieur Pascal FAURE avait, oralement, précisé que dans la solution « locale Florange », il entendait l’ensemble de l’aval de Florange, à savoir les usines de Florange, Mouzon et Dudelange. Aujourd’hui, nous avons simplement compris que le périmètre était « plus large » que la seule filière liquide.
Quel est le périmètre de l’opération envisagée ?
    - Florange ?
    - Florange + Mouzon ?
    - Florange + Mouzon + Dudelange ?
Dans l’hypothèse de la reprise de l’usine de Florange seule, le repreneur dispose t-il de ligne de revêtement permettant de compenser la perte des productions des sites de Mouzon et Dudelange (1,3 Mt/an de capacité de produit) ?

Carnet - Capacité de production


La capacité de production du Train à Chaud de 3,2 Mt/an.
Le record de production de l’aciérie de Florange est de 2,2 Mt/an, ce qui ne correspond qu’à 60% de la capacité du Train à Chaud.
Le repreneur dispose t-il de capacité de production de brames permettant d’augmenter la marche du train à chaud ?
Pour des raisons métallurgiques, certains produits (aciers pour boîtes boisson DWI, aciers auto de type Baked Hardening) ne peuvent pas être élaborés sur la machine de coulée continue de Florange de type courbe. Le repreneur dispose t-il d’une machine de coulée continue verticale-courbe permettant au site de Florange de continuer à produire ce type d’aciers ?

Brevet - Licence

Le repreneur dispose t-il de brevets, licences lui permettant d’accéder au marché actuel de Florange, marché automobile allemand (extragal et usibor en particulier) ?
Dans une hypothèse de réquisition, le gouvernement pense-t-il obtenir par la voie législative l’accès aux brevets ArcelorMittal ?
Dans un tel schéma, comment vont évoluer les relations commerciales entre Florange et ses clients ?

Alors que nombre d’interlocuteurs donnent leur avis sur l’avenir du site de Florange, nous regrettons que, jusqu’à présent, personne n’ait interrogé les salariés, qu’ils soient de la filière  liquide ou des autres outils de production.
Nous vous remercions de l’attention toute particulière que vous accorderez à cette lettre et des réponses que vous voudrez bien nous fournir.

Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de notre considération distinguée.

Comuniqué de presse gouvernemental : Avenir du site de Florange

Arnaud MONTEBOURG et Michel SAPIN tiennent à préciser qu'ils partagent le même but pour le site de  Florange : trouver une solution qui garantisse son avenir intégré et y permette le maintien de l'emploi.
Dans cette perspective, il ne s'agit évidemment pas de nationaliser l'ensemble du secteur sidérurgique  français, ainsi que l'a souligné Michel SAPIN ce matin sur LCI. C'est au groupe Arcelor Mittal qu'il revient de prendre ses responsabilités et d’accepter d'envisager un processus de cession de l'ensemble du site, qui suscite l'intérêt de plusieurs repreneurs. Dans ce cadre l’Etat prendra ses responsabilités pour faciliter une reprise du site de Florange comme l’a indiqué Arnaud MONTEBOURG hier au Sénat.

mercredi 14 novembre 2012

Le MAG CFE-CGC de Novembre


CCE Extra ArcelorMittal Atlantique et Lorraine du 6 novembre 2012

1) Information sur le processus de recherche d’un éventuel repreneur pour la phase liquide de Florange

La vente de la phase liquide (incluant la cokerie pour que le périmètre soit cohérent) n’est pas le projet du Groupe. Celui ci a répondu à la demande du gouvernement, et la recherche du repreneur est réalisée par l’Etat français. Le groupe collabore dans la limite de la préservation de ses intérêts, notamment commerciaux.
Cas de Florange : Simplification en 2 phases :
   Phase 1 ==>Teaser (document de 5/10 pages envoyé à une centaine de contacts) et IM (Information Memorandum) (document de 40 / 60 pages envoyé à 20 contacts)
  Phase 2 ==> Data room (site internet) et présentation management (document de 20 / 40 pages envoyé vers 2 à 4 contacts)
Une banque d’affaires est sollicitée pour cette opération. (Crédit Agricole). Beaucoup de repreneurs potentiels se sont fait connaître, mais certains pour des intérêts tout autre que de faire fonctionner cette activité de façon consistante. L’avantage de travailler avec la banque d’affaire est de faire le tri dans tous ces candidats. Les frais liés à cette recherche de repreneurs sont en grande partie à la charge du Groupe. L’état contribue via l’utilisation de ses réseaux, ses structures (agences, ambassades, …). La première listes des « 100 » a été établie par le gouvernement, et échangée avec le Groupe (catégorie sidérurgiques, investisseurs, etc …).
A ce jour, le nombre de lettres d’intérêt est « dans la norme » de tout processus de cession classique. H.Bourrier ne peut pas être plus précis à ce stade de l’information. La vente du site complet ne fait pas partie du projet du Groupe. La question (embarrassante …) ne se pose donc pas de savoir si un repreneur aurait été intéressé par la reprise totale du site…
Ce processus n’intègre pas le projet Ulcos, dissocié de l’opération en cours (le teaser est constitué sans Ulcos). De plus, à ce stade, la Direction ne peut pas préjuger de la décision de la Commission Européenne. La décision de l’arrêt de la phase liquide est irrévocable pour le Groupe, quelle que soit la suite concernant le dossier Ulcos. Le Groupe ArcelorMittal sera le décideur final étant donné qu’il est le propriétaire des
actifs. Si le 30 novembre il n’y a pas de signature (y compris avec fixation du prix de vente), il n’y
aura pas de prolongation.
Malgré l’insistance des OS, la Direction ne peut pas en dire plus sur le nombre de lettres d’intentions, sur le nombre de repreneurs ayant demandé à visiter le site, etc … les salariés doivent patienter, et proposition est faite pour un RV avant la fin de mois.

En résumé, infos essentielles du jour :
- quelle que soit la décision pour Ulcos, le projet de vente de la phase liquide n’est pas impacté
- en termes de délais, il n’y aura pas de prolongation
- le périmètre des actifs de la vente n’est pas modulable
- en cas de vente, Dunkerque saura s’alimenter en Coke par ailleurs pour assurer sa production
- les salariés de la phase liquide sont « intégrés » dans l’offre
- une réunion d’info, dans le cadre d’un CCE extra, aura lieu le 19 novembre, dès que des précisions pourront être apportées aux élus

2) Gouvernance et axes prioritaires Atlantique et Lorraine

L'objectif 1er est d’améliorer et maintenir un RBE> 0 sur Atlantique et Lorraine au travers de filières compétitives à EBITDA> 0
Le nouvel ensemble a des atouts qu’il doit savoir utiliser.
A partir d’une usine à brames côtière très compétitive et avec ses deux trains à chaud, et en s’appuyant sur les 7 sites Finishing, il doit être capable de livrer les clients auto/industrie/packaging avec des produits de haute valeur ajoutée et un coût filière performant afin d’obtenir un résultat positif et aussi livrer son aval liégeois de la même manière.

Objectifs et priorités :
Pré-requis : Etablir un dialogue social continu et de qualité non seulement avec les représentants du personnel mais aussi l’ensemble des collaborateurs de l’entreprise, et les principales parties prenantes, qui ont besoin de savoir quelles sont les perspectives d’avenir de nos sites et de Florange en particulier.
3 priorités :
- Etre une référence en Santé-Sécurité
- Réussir l’intégration des équipes Atlantique et Lorraine en tirant profit des synergies industrielles et organisationnelles entre les deux bassins. Création de départements transversaux pour les fonctions supports ou d’ateliers transversaux de partages de bonnes pratiques
- Mener des projets industriels et commerciaux pour rendre profitable chaque filière produit / Client avec une baisse des coûts filières, en se développant sur le marché automobile (représente 55% des volumes), cibler la clientèle industrie vers plus de différenciation produits/services et mettre en oeuvre un plan de compétitivité packaging

lundi 22 octobre 2012

La CFE-CGC soutient le contrat de génération


La CFE-CGC est favorable sur le fond au contrat de génération pour une raison essentielle : que cessent les pratiques de ressources humaines adossées au principe de discrimination des salariés par le seul critère d’âge et par la frilosité à faire entrer des jeunes durablement dans l’emploi !

La CFE-CGC combat les pratiques managériales de réduction de la masse salariale par la pyramide des âges qu’elle juge contreproductives !

Le contrat de génération devrait, s’il est décliné avec loyauté et responsabilité, permettre de redonner du sens au travail grâce à l’embauche de jeunes en CDI, au maintien des seniors et à une véritable transmission des compétences par la négociation d’un accord ou d’un plan d’action définissant les moyens à mettre en œuvre.

La CFE-CGC considère que la négociation finale du 19 octobre a permis de trouver une juste répartition des droits et des devoirs, une ambition et des objectifs chiffrés avec une transmission des compétences organisée grâce à un aménagement du temps du référent au profit du jeune apprenant, bâti sur l’expérimentation des 4 ANI jeunes de 2011. Elle s’est fondée sur les dispositions des accords seniors, renforcées par une transmission identifiée, suivie et évaluée des compétences. Cet accord intergénérationnel sera par ailleurs assorti d’aides de l’État qui devraient inciter, enfin, les entreprises à refonder une dynamique créatrice d’emplois.

La CFE-CGC a joué le jeu. Elle attend de la part du patronat des engagements forts et constructifs qui respectent un accord à décliner rapidement pour renforcer et crédibiliser la démarche.

vendredi 12 octobre 2012

La CFE-CGC rencontre le ministre Arnaud Montebourg, dans le cadre de la semaine d’actions en faveur de l’industrie

Dans le cadre de la semaine d’actions, initiée par IndustriAll European Trade Union et ses fédérations affiliées, visant à la relance de l’industrie, la CFE-CGC rencontre ce vendredi 12 octobre, le ministre du redressement productif Arnaud Montebourg.

La CFE-CGC réitère en ce moment-même auprès du ministre les axes nécessaires à mettre en oeuvre ou à développer en faveur d’une véritable politique industrielle à savoir -le développement de la R&D, en renforçant l’innovation qui sont des facteurs de croissance pour notre futur (en 2011, la R&D ne représentait que 2,2% du PIB contre un objectif de 3,0% en 2013), -l’identification, à partir des pôles de compétitivité, des Instituts de recherches technologiques, les filières industrielles stratégiques de demain.

La CFE-CGC insiste également sur la nécessité d’avoir l’assurance d’obtenir les financements nécessaires dans des conditions économiquement acceptables, notamment en faveur des systèmes productifs territoriaux, des PME-PMI et ETI, et également d’instaurer une fiscalité écologique au niveau des frontières de l’Union européenne en exigeant une réciprocité règlementaire qualitative sur les importations. Par ailleurs, la consolidation du modèle social français reste un facteur clé de compétitivité. Si les salariés sont mal traités, mal soignés, la productivité et la compétitivité en souffriront.

Enfin, la CFE-CGC exhorte le ministre à redonner du sens à l’action des salariés en modifiant la vision des instances de gouvernance des entreprises à travers une Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE) bien comprise permettant de fédérer tous les acteurs et de mieux identifier les risques autres qu’économiques et financiers.

lundi 1 octobre 2012

CCE Extraordinaire ArcelorMittal Atlantique et Lorraine : Arrêt définitif des Hauts-Fourneaux de Florange

Le 1er octobre 2012 la Direction d'ArcelorMittal FCE (Flat Carbone Europe) a informé les élus du CCE de son projet de fermeture définitive de la phase liquide de Florange (Hauts-Fourneaux, Agglomération et Aciérie). 
Les raisons avancées sont que les sur-capacités dans la Business Division Nord sont structurelles et que la production de brames concentrée sur les sites de Dunkerque, Gand et Brême est largement suffisante pour les années à venir.
 Cette décision s'inscrit dans une stratégie de sauvegarde de la compétitivité du segement FCE. Toujours selon la Direction ces arrêts définitifs permettraient :
 - d'être plus compétitif sur le coût du coil
 - de restaurer des marges positives pour la société AMAL
 - de redimensionner les services supports et production pour s'adapter à la charge
En contrepartie la Direction affirme sa volonté de faire de la Lorraine un centre d'excellence de l'acier automobile (projets R&D, investissements Usibor, outils de gestion de la qualité ...)

Les arrêts annoncés auront pour conséquence la suppression de 629 postes tant en production et maintenance que dans les fonctions support.
La Direction s'engage devant les élus à conduire un plan social exemplaire dans le cadre d'un dialogue social renforcé. Cet engagement a pour but d'éviter des licenciements économiques par des mesures basées sur le volontariat (en s'appuyant sur la pyramide des âges du site de Florange), un accompagnement personnalisé à la mobilité. Pour ce faire une négociation dans le cadre d'un accord de méthode s'ouvrira la 16 octobre prochain. 

Question ArcelorMittal est-il prêt à vendre la filière liquide ? 
La vente de cette filière liquide (y inclus la cokerie) n’est pas le projet du Groupe. ArcelorMittal insiste sur l’urgence de la mise en œuvre éventuelle de son projet pour assurer les activités de l'aval. ArcelorMittal a accepté d’accéder à la demande du gouvernement penda
nt une période limitée, et avant de lancer la procédure d’information-consultation de son projet. La recherche du repreneur sera réalisée par le gouvernement. Calendrier : délai de 60 jours maximum non renouvelable à compter du 1er octobre (terminé le 1er décembre au plus tard) pour trouver un acheteur et finaliser une lettre d’intention engageante.  
Le site complet intégré n’est pas à vendre. 
La CFE-CGC a à mainte reprises exprimé son opinion négative sur cette option de reprise partielle du site.

 La CFE-CGC AMAL fait la déclaration suivante :

Monsieur le Président,

C’est sans surprise et avec beaucoup de regret, voire de colère, que la CFE-CGC accueille cette annonce relative à la fermeture définitive de la phase liquide de Florange. C’est, sans conteste, une décision douloureuse et grave pour le personnel de Florange, qui s’est impliqué sans compter et ce, depuis de nombreuses années; pour faire que cette usine soit maintenue, prospère et pérenne. Les femmes et les hommes que vous livrez en pâture, les Florangeoises et les Florangeois d’ArcelorMittal que vous sacrifiez, par cette décision, sur l’hôtel de la crise industrielle qui frappe l’Europe, sont, ni plus ni moins les victimes de la crise industrielle et maintenant sociale qui frappe l’Europe, le pays et notre bassin d’emplois.

Monsieur le Président, Florange et son personnel méritent une autre issue. Ils ont droit au respect. Respect, en tant que salariés et professionnels. Respect eu égard en tant que citoyen. Respect aussi à leur famille.
A cet instant, Monsieur le Président, l’émotion est forte.
A cet instant, après l’annonce de cette décision de fermeture définitive, Monsieur le Président, la colère est grande.
A cet instant, la CFE-CGC vous le déclare solennellement, l’amertume et la colère ne cesseront de grandir dans les heures et les jours qui suivront.
A cet instant, notre pensée va en priorité aux salariés et aux familles de Florange.
A cet instant, la CFE-CGC, calme et objective, entend rester à l’écoute du personnel et soutiendra les réactions et expressions de celui-ci. Une décision qui fait mal. Une décision qui détruit nos emplois, nos motivations, nos convictions, nos choix de vie !

La CFE-CGC s'est toujours battue pour le maintien d'un véritable site intégré à Florange. Les élus CFE-CGC ont même été les premiers et les seuls à demander un redémarrage d’un HF à Florange, pendant l’arrêt du HF2 de Dunkerque pour travaux, afin de préserver le métier sur le site en cas de nécessité et conserver les conditions favorables sur place pour réussir l'éventuel investissement ULCOS. On peut encore se demander en quoi cette proposition n'était pas acceptable par le Groupe ?

La CFE-CGC n’a jamais cru à une solution politique pour redémarrer la filière liquide lorraine. Les « politiques », qu’ils soient de droite ou de gauche, doivent s’occuper de régler la crise des dettes souveraines, faire en sorte que l’Europe retrouve un niveau de croissance suffisant (1,5% semble un minimum alors que nous sommes plutôt aux environs de zéro !)…Ils n’ont qu’un rôle mineur à jouer sur la stratégie des entreprises privées. De plus, rappelons-nous que lorsque la sidérurgie était nationalisée, des restructurations, ou des fermetures de sites ont tout de même été réalisées. Les plus anciens se souviennent peut être de la rencontre entre le ministre de l’industrie et de la recherche de l’époque, avec les syndicats de la sidérurgie à Metz en 1984 !

Les élus CFE-CGC, confortés par les salariés que nous estimons représenter au mieux, ont agi, ces derniers mois, de manière responsable vis à vis de notre « fond de commerce », à savoir laisser la possibilité aux salariés de travailler, servir au mieux et dans les délais nos clients… La fidélisation de nos clients, la qualité de nos produits, le respect des délais… sont des arguments valides à mettre dans la balance lorsque nous seront autour de la table des négociations avec les hauts responsables du Groupe. La CFE-CGC est un syndicat responsable, sans positionnement politique, dont le seul but est de défendre au mieux, dans un contexte économique international très difficile, les intérêts de tous les salariés

mercredi 26 septembre 2012

La CFE-CGC Métallurgie demande à l’UIMM de créer un choc d’attractivité afin d’attirer et de maintenir les compétences nécessaires à la Métallurgie

La CFE-CGC a acté les conclusions du rapport prospectif sur l'évolution de l’emploi et des métiers dans la branche métallurgie, présenté le 21 septembre 2012, lors de la réunion paritaire UIMM - organisations syndicales. Le rapport montre que, d'ici 2020, la branche va perdre quelque 200 000 emplois mais aura dans le même temps besoin de recruter près de 900 000 personnes. Parallèlement, le niveau de compétence des salariés de la branche devra s'élever pour faire face aux exigences de compétitivité et à la montée en gamme des produits et services délivrés par notre industrie. Pour la CFE-CGC, cela ne sera possible que si un effort particulier est fait pour renforcer l'attractivité de la branche afin d’attirer et garder les talents nécessaires. Faute de quoi, il a déjà été identifié que le manque de compétences pourrait accentuer la tentation des entreprises de certains secteurs de délocaliser leurs productions hors de France. Outre les pertes d’emplois subséquentes dans la branche métallurgie, cela prolongerait le cercle vicieux qui entrave la montée en compétence des industries de la branche. La CFE-CGC demande donc à l’UIMM d’agir rapidement pour créer ce choc d’attractivité de la branche. Au-delà des opérations de communication, le plan d'action devrait porter notamment sur les rémunérations, la gestion des parcours professionnels, la formation tout au long de la vie ainsi que la mobilité des salariés. Pour la CFE-CGC, après le temps des rapports, il est grand temps de rentrer dans l’action.

mercredi 19 septembre 2012

dimanche 2 septembre 2012

Il est urgent d'agir

Les chiffres du chômage à fin juillet affolent les compteurs. La CFE-CGC n’est pas surprise tant ses élus sont sollicités par toutes formes de suppressions d’emploi (franches ou cachées ; effectives ou annoncées…). D’un côté la baisse du nombre de déclarations d’embauches fournies par l’ACOSS confirme à la fois la tendance baissière du secteur marchand (- 6,4 % sur un an), mais aussi de l’intérim (- 9 ,5 % sur un an). De l’autre l’aggravation du chômage avec une hausse en juillet de 1,3 % (catégorie A, B et C) soit 7,9 % ne font que confirmer la mauvaise pente sur laquelle glisse notre économie. Face à cette situation critique notamment pour les jeunes et les séniors ainsi que pour les chômeurs de longue durée, la CFE-CGC réclame des mesures d’urgence d’une part, mais aussi des réformes plus structurelles susceptibles d’aider le marché de l’emploi à redonner du dynamisme aux entreprises et de l’espoir aux salariés. L’annonce du gouvernement sur la mise en œuvre rapide de 100.000 emplois d’avenir (même si dans un premier temps ils bénéficieront en priorité aux jeunes sans qualification issus des ZUS) est un premier signe fort que la CFE-CGC approuve. Mais il ne s’agit ici que de colmater une brèche. Comment s’emparer du cœur de la réforme sans passer par une véritable négociation interprofessionnelle sur le sujet de l’emploi ? La CFE-CGC réclame des solutions concrètes et porteuses de créations d’emploi. Au-delà des mesures d’urgence – activité partielle de longue durée, contrats jeunes, d’avenir, d’insertion, aidés, FISO, FPSPP – qui ont toutes leur utilité, il est impératif de s’attaquer immédiatement aux éléments clés seuls capables de relancer la compétitivité et la croissance. La CFE-CGC attend du gouvernement qu’il soit à l’initiative et que le patronat s’engage résolument pour redonner sens et confiance dans l’avenir.

vendredi 3 août 2012

Tata Steel investit 12 millions d'euros en Lorraine

Tata Steel va investir plus de 12 millions d'euros sur son site d'Hayange, en Moselle. L'aciériste indien va mettre en service une nouvelle ligne de traitement thermique pour la production de rails hautement résistants. Le traitement thermique permet d'augmenter la durée de vie du rail jusqu'à trois fois et le rend plus résistant dans des conditions d'utilisation avec de fortes sollicitations ou des courbes serrées. La production annuelle de rails traités passera de 55.000 à 120.000 tonnes à partir de 2013, selon Tata Steel. L'an dernier, le sidérurgiste a obtenu un important contrat pour la fourniture de rails de la ligne à grande vitesse entre Tours et Bordeaux.

mardi 31 juillet 2012

Ils portent la flamme...


...mais ce n'est pas pour rallumer un haut-fourneau !

mardi 17 juillet 2012

Comité d'Entreprise Européen du 11 juillet 2012 : Evolution des fonctions support

Lors du Comité Restreint CEE du 11 juillet, la Direction FCE a dévoilé une pré-étude relative à « l’évolution des fonctions support (SSG&A) au sein de FCE ». A ce stade, nous ne disposons d’aucun chiffrage. La présentation peut être résumée autour des objectifs visés par le projet, ainsi que sur la méthodologie et
les perspectives d’évolution d’ici 2014.
Un contexte économique difficile :
L’Europe stagne sans opportunité de croissance dans un avenir proche avec l’impact sur l’industrie lourde. Le marché de l’acier subit une baisse de -25% en Europe et une pression continue des prix, avec une forte hausse de la concurrence. A terme, il sera extrêmement difficile de dégager un résultat positif. Dans ce contexte, FCE cherche à améliorer sa performance dans les processus des fonctions support et à tirer pleinement avantage de sa taille pour assurer sa pérennité.
Analyse des fonctions support :
FCE résulte de plusieurs fusions et de nombreux changements organisationnels. Le business model est structuré sur plusieurs niveaux : complexité et redondance dans les processus. Le coût des structures est à apprécier au regard du chiffre d’affaire réalisé. En conséquence, FCE a décidé de lancer en 2011 une étude préliminaire dont l’objectif est d’évaluer les pratiques internes et d’optimiser les processus.
Périmètre concerné : 11 activités support comprenant environ 12 000 personnes.
  1. RH : Communication, Gestion / Direction
  2. Finance : Comptabilité, Contrôle de gestion, Services de Gestion professionnelle
  3. CTO : Innovation & stratégie, Progress Academy, R&D, Ingénierie
  4. Commercial : Stratégie, Marketing, Vente, Chaîne d’approvisionnement
  5. Informatique
  6. Achats & Approvisionnement
  7. Logistique
  8. Qualité, Gestion et Laboratoires
  9. Santé, Sécurité, Environnement
  10. Sûreté et protection
  11. Services généraux.
Méthode retenue :
Un travail d’équipe et une structure matricielle avec les sites, gérés par les Business Divisions, dont la gouvernance sera organisée :
- Kirill Koutchai sera nommé responsable du GT leader FCE
- Les Directions seront responsables du pilotage au niveau local
- Les BDs seront responsables du suivi de leur périmètre
- Le Comité de Direction de FCE supervisera l’application des processus organisationnels.

Planification globale & prochaines étapes :
Pré-étude jusqu’en juillet 2012
 - identifier et clarifier les processus support par Site / BD / Segment / Corporate
- revue générale d’activités / tâches
- analyses et description des meilleurespratiques
- comparaison avec les références externes
- besoin en informatique
- …
Analyse locale approfondie fin 2012
 - analyses approfondies par processus et par périmètres / site
- proposer des solutions et évolutions
- …
Application 2012 – 2013 et 2014
 - mise en oeuvre par pays et par site
- respect des procédures locales

Mise en oeuvre intégrale pour fin 2014

Principes sociaux :
La priorité de FCE vise à utiliser des outils sociaux existants, afin de limiter les impacts sur le personnel qui sera touché par la réorganisation des processus support (SSG&A). Les mesures sociales en vigueur dans les pays seront négociées avec les représentants du personnel : départs en retraite, reclassement, mobilité… (à ce jour, pas de PDV envisagé).
Le CEE sera informé de l’avancement du projet, ainsi que de sa mise en oeuvre. Il en sera de même pour les instances nationales (CCE, CE).

La CFE-CGC prend acte du projet en l’état. Il nécessite une forte mobilisation de tous afin de limiter les effets négatifs sur le personnel.

mercredi 11 juillet 2012

Egalité professionnelle Hommes-Femmes à ArcelorMittal Atlantique et Lorraine

Pour la CFE-CGC, cet accord constitue un premier pas contractuel vers la reconnaissance de l’égalité professionnelle au travail dans notre société.
Parmi les domaines prévus dans le texte de loi, quatre d'entre eux ont été choisis par les partenaires sociaux, lors des réunions de négociation.
  • L'embauche.
Les objectifs définis à ce chapitre vont permettre une plus grande mixité dans les équipes, y compris à tous les niveaux de l’encadrement.
Taux de féminisation actuelle = 9,2%
Objectif : 12% d’embauches féminines pour les OETAM et 24% pour les ingénieurs et cadres majorés de 0,5% pour les années suivantes.
  • La promotion professionnelle et la rémunération effective.
Les entretiens effectués à chaque moment important de la vie familiale (période prénatale, congés maternités, paternités et congés parentaux) et les suivis de carrière (promotions, augmentations salariales, réajustements après retour de congés) conforteront les engagements pris et gommeront peu à peu les inégalités, en laissant le choix aux hommes et aux femmes de concilier leur vie privée et leur vie professionnelle.
  • Les conditions de travail.
Les aménagements des conditions et des postes de travail, résultant des études du groupe de référents et des CHSCT, pour accompagner les femmes enceintes. Entretien au départ et au retour de congés de maternité, de paternité, d'adoption ou du congé parental pour un suivi individuel : réorganisation du travail, définition des besoins en formation, recueil des souhaits de l'agent.
  • Activité professionnelle et responsabilité familiale.
Rentrée des classes --> ½ journée, avec maintien du salaire à 100%, accordée aux mères et aux pères pour la 1ère année de maternelle, primaire et collège. Aménagement d'horaires pour les autres classes (maternelle à 6ème).
Services de proximité --> Chaque établissement s’engage à développer le principe de réservation de berceaux dans une ou plusieurs crèches.
Aides pour les gardes d'enfants --> Chèques CESU (Chèque Emploi Service Universel) pour les enfants de 3 à 6 ans et jusqu’à 15 ans pour un enfant handicapé. Contribution de l'employeur limitée à 600€ /an par enfant et plafonnée à 1830€ /an par foyer fiscal.
Congés pour soigner un enfant malade --> Les mères et les pères bénéficient d’une autorisation absence de 5 jours/an payée à 100% à prendre en une ou plusieurs fois.

La CFE-CGC signera cet accord, car bien que perfectible, il permettra d’octroyer des droits dans des établissements où il n’y avait rien et d’uniformiser les pratiques dans tous les sites d’AMAL car les disparités ne pouvaient subsister dans un nouvel accord validé par la CFE-CGC. L’accord USINOR de 1982 qui s’applique à Dunkerque et Mardyck, et qui allait être dénoncé par la direction pour cause de discrimination,
continuera à s’appliquer pour les personnes qui en bénéficient et qui ensuite pourront bénéficier du nouvel accord.
Une commission de recours sera également créée et pourra être saisie par les salariés en cas de suspicion de discrimination. Cette commission sera composée paritairement de représentants de la direction et de représentants des organisations syndicales signataires.

vendredi 29 juin 2012

Lettre ouverte à M.Jean-Louis Beffa concernant le projet ULCOS

Monsieur,

Devant les membres du Conseil économique, social et environnemental de Lorraine, vous avez vivement contesté, le 13 juin 2012, le bien-fondé même du projet sidérurgique de captage-stockage de CO2, ULCOS, envisagé sur le site ArcelorMittal de Florange. Vous avez ainsi qualifié ce projet par ces propos : "ULCOS ne va pas créer d'emplois, ni de métiers nouveaux. Ce n'est pas la meilleure utilisation que l'on puisse faire de l'argent public ! " ou encore "On mettrait 300 millions d'euros dans une démonstration vraiment pas essentielle. Pour 300 millions, vous pouvez vous payer la plus moderne unité d'Europe dans le photovoltaïque !"

La fédération de la Métallurgie CFE-CGC souhaite, à travers cette lettre ouverte, vous faire part des arguments qu'elle défend auprès des pouvoirs publics : ministères et collectivités territoriales.
Contrairement à une idée reçue, l'acier n'est pas un matériau dépassé. Il est au coeur de nombreux produits (boîtes de conserves, pots de peinture, carrosserie de voiture, outillage, bâtiments ...) et de tout ce qui nous entoure. Et l'on n'a jamais cessé de produire autant d'acier depuis 2000 que pendant les cinquantes dernières années. Les prospectivistes imaginent même un doublement d'ici 2050.

Une lecture plus précise de la situation permet de démontrer qu'une usine sidérurgique est un lieu de haute technologie, dans lequel les ingénieurs réalisent quelques unes des plus grandes prouesses de la technologie. C'est vrai et, peut-être, facile à démontrer. Mais nous n'imaginons pas que vous ayez oublié, de votre passage à Saint-Gobain-Pont-à-Mousson, la grande technicité du procédé d'élaboration de la fonte par la filière minerai de fer -- haut-fourneau.

A la question de savoir qui doit fabriquer l'acier, si la situation le nécessite, deux solutions s'opposent. Soit on le produit localement, soit on l'importe. Aujourd'hui, l'Europe produit, dans sa grande majorité l'acier dont elle a besoin. Le commerce international reste très minoritaire, essentiellement parce que les coûts de transport sont du même ordre de grandeur que les gradients de prix de revient, liés le plus souvent au coût du travail.

Pendant longtemps les industries de base, même si elles étaient modernes, sont allées chercher, hors de leurs frontières, leur acier, afin d'"externaliser" la polution et partager la création de valeur avec les pays émergents. Aujourd'hui une économie locale doit comporter une fraction importante d'industries, y compris celle des matériaux qu'elle met en oeuvre. C'est en tout cas la position que la CFE-CGC porte. En ce cas il n'y a plus de raison de vouloir délocaliser la sidérurgie au bout du monde, dans la mesure où la consommation locale ou régionale se maintient. Inventer de nouvelles industries est important, sans pour autant faire table rase de notre passé, de notre culture et surtout des secteurs qui existent et fonctionnent correctement.

A la question de savoir si la consommation européenne d'acier se maintient, la réponse était affirmative jusqu'à la crise de 2008. La croissance était faible mais réelle, correspondant à la croissance modeste mais réelle de l'économie européenne. S'en sont suivis un effondrement et une légère reprise - de fin 2010 jusqu'à la fin du 1er semestre 2011 - qui n'a pas permis de retrouver les indicateurs d'avant 2009. S'agit-il alors d'une rupture durable de la consommation d'acier en Europe, révélée par la crise - à l'image de la première crise pétrolière, "marqueur" de la fin des 30 glorieuses - ou simplement une rupture due à la crise de 2008 encore solidement installée et qui n'a fait l'objet que d'une courte rémission ? La CFE-CGC croit plutôt à cette deuxième explication : celle d'une crise durable qui, de facto, affecte le monde même si elle est, en ce moment, plus visible en Europe. Avec cette intuition, toutefois, que la dynamique de demande équivalente à la demande antérieure reviendra, la crise passée.

Comment les capacités de production disponibles, héritées du passé, correspondront-elles à ces besoins ? Sur-production ou sous-production ? Quelles sont les fluctuations conjoncturelles à prévoir ? Comment la France s'adaptera-t-elle à ces fluctuations ? En important en période de plus forte demande ou en exportant en période de plus faible demande ? Quelles usines devraient être privilégiées ? Sur quels critères ? Quels acteurs économiques devront porter ces ajustements ?

Le changement climatique est le challenge majeur auquel la France - comme tous les autres pays - va être confrontée. C'est un phénomène d'une ampleur sans précédent, dont la plupart des parties prenantes n'ont pas analysé encore le bouleversement. C'est à l'aube de ce changement climatique que le choix des technologies pour le futur doit se faire. C'est encore plus vrai des usines sidérurgiques qui produiront de l'acier pour les 20 ou 30 ans à venir. Pour la sidérurgie la réponse s'appelle ULCOS. ULCOS permettra de réduire les émissions de CO2 de 50 à 80%. Elle donnera aux usines qui l'utiliseront une visibilité à long terme, la capacité de répondre aux contraintes climatiques et un avantage en coût très substanciel à l'inverse de celles qui n'en seront pas équipées. Ce projet donne donc un "label vert" aux entreprises et leur permet de créer de la valeur économique : une coopération assez rare et proprement spectaculaire. Cette technologie devrait être mise en place à Florange. L'usine lorraine se retrouvera alors projetée en tête des usines aujourd'hui les plus performantes du continent, voire du monde. Elle réduira ses émissions de CO2 de manière drastique et aura le potentiel de réduire de façon majeure toutes ses empreintes environnementales.

ULCOS favorisera une pérennisation des emplois en Lorraine, associée à une forte évolution des niveaux de compétence. Cet effet se répercutera également sur le tissu industriel local qui devra s'adapter à une technicité plus évoluée des installations. Les producteurs locaux de gaz industriels (oxygène, azote) devront, eux-aussi, s'adapter à travers des investissements lourds mais nécessaires aux nouveaux besoins du procédé (oxy-combustion des tuyères principales du haut fourneau).

Le projet ULCOS BF tient son originalité dans le couplage de technologies de pointe connues comme la séparation par adsorption, la purification des gaz par cryogénie, le réchauffage de gaz réducteurs, le transport en phase dense ou le stockage du CO2 en aquifère salin. Il va également impacter les Instituts de Recherche Régionaux : matériaux réfractaires et aciers spéciaux résistant aux gaz réducteurs chauds, procédé (adaptation du procédé de réduction dans le haut fourneau), caractérisation des sites de stockage, fluides (études d'écoulement des fluides dans le creuset et la cuve). La phase chantier, nécessitant l'embauche de 1 500 personnes par jour, donnera une charge importante aux entreprises locales dont certaines sont en difficulté du fait de la conjoncture. Certes, l'investissement est lourd mais, en retour, le taux d'activité régional est à la hauteur de celui-ci.

Réussir une telle transformation en Lorraine, c'est construire un monde moins hostile pour nos petits-enfants, que celui qui émergerait si l'on n'agissait pas : un monde probablement aussi moderne ou post-moderne que le monde qui construit une grande centrale solaire, dont les kWh seront subventionnés dans les 20 ans à venir, dotés de capteurs solaires fabriqués en Chine et une fois arrivés sur le marché européen, marqués d'une empreinte carbone très négative.

Le site de Florange a pour ambition de se développer dans des aciers à haute technicité (USIBOR) pour réduire le poids des carrosseries de voiture et, indirectement, a pour ambition de réduire les émissions de CO2.
C'est pour cette raison et pour tous les arguments motivés dans cette lettre que la CFE-CGC défend le projet ULCOS.

Xavier Le Coq, Secrétaire National chargé de l'Industrie
Fédération de la Métallurgie CFE-CGC

mardi 26 juin 2012

La CFE-CGC accède à l’exécutif de la nouvelle fédération mondiale de l’industrie

La CFE-CGC Métallurgie, affiliée depuis 2007 à la FIOM accède à la Vice-Présidence du Secteur des travailleurs Non Manuels, lors de la création de IndustriAll Global Union, fédération mondiale de l’industrie qui regroupe les secteurs d’activités des précédentes fédérations mondiales de la Métallurgie (FIOM), de la Chimie et des mines (ICEM) et du textile (FITTHC).
Anne-Catherine CUDENNEC, Secrétaire Nationale en Charge de l’Europe et de l’International à la Fédération occupe cette fonction.
La CFE-CGC se félicite que la nouvelle organisation mondiale ait volontairement intégré, dans sa structure, les travailleurs non manuels, appelés aussi cols blancs, qui représentent une part en croissance constante des travailleurs dans le monde.
La CFE-CGC s’efforcera durant ce mandat de défendre au niveau international les intérêts de ces catégories de salariés qui sont déjà son coeur de métier en France.
Anne-Catherine Cudennec se réjouit de cette reconnaissance d’un travail mené depuis plusieurs années auprès de ses homologues de plusieurs pays. Cette confiance apportée lors de cette nomination conforte la CFE-CGC dans l’idée que la défense des intérêts catégoriels a un avenir.

jeudi 21 juin 2012

CCE extraordinaire ArcelorMittal Wire France du 21 juin 2012

Avec la levée de la « sanction de Bruxelles », on aurait pu se croire sauvés du pire. En réalité, l’arbre cachait la forêt et des restructurations diverses vont frapper plus ou moins lourdement les différents sites de l’ex TREFILEUROPE.
La crise a rendu visible le problème de l’érosion de la rentabilité de nos activités, cette dégradation constatée porte principalement sur le taux de la valeur ajoutée et sur notre aptitude à générer de la richesse.
A cet effet, les partenaires sociaux demandaient mi-octobre 2011 à la direction une stratégie industrielle et commerciale préservant l’emploi dans ses établissements. Les réponses de la direction sont restées vagues et incomplètes malgré une situation économique alarmante constituant une menace pour l’emploi. Les partenaires sociaux ont donc déclenché une procédure de droit d’alerte.
Nos craintes se sont justifiées : la direction nous a présenté ses projets/objectifs
  • Bourg Câbles :
Impact sur l’emploi évalué entre 55 et 60 postes. + Projet visant à retrouver la compétitivité de l’activité, en vue d’un partenariat ultérieur, nécessaire pour assurer la pérennité de l’activité et ceci par un recentrage et des adaptations. Malheureusement, la direction ne nous renseigne pas sur les principales orientations de ce projet.
  • Bourg Fil :
Filialisation de l’activité dans un délai très court (fin de l’année) 118 personnes concernées par un changement de contrat de travail. Cette filialisation est une étape préalable à un futur partenariat qui pour le moment reste à l’étude.
  • IWF : le projet industriel aura les conséquences sociales suivantes :
Manois : Impact sur l’emploi : 20 suppressions de postes.
Marnaval : Impact sur l’emploi : 25 suppressions de postes
Commercy : Création de 25 postes.
Sainte Colombe : aucune annonce
Services centraux : aucune annonce
 
A ce stade : La direction souhaite que nous puissions ouvrir une discussion dans le cadre du dialogue social qui permettra de mettre en oeuvre de la façon la plus consensuelle possible un certain nombre de mesures dans l’intérêt des personnes qui partiront et dans l’intérêt de ceux qui resteront.

lundi 18 juin 2012

Conférence sociale : les priorités de la CFE-CGC


La longue séquence électorale vient de s’achever. Les institutions sont en place.  

Le bureau national CFE-CGC devant l’urgence de la situation de l’emploi, des déficits publics, notamment sociaux, réaffirme l’importance de la conférence des 9 et 10 juillet. Gouvernement et partenaires sociaux doivent avoir le courage d’aller à l’essentiel et de n’esquiver aucun débat.

Parmi les thèmes que la CFE-CGC juge prioritaires :
-          Qu’est-ce que la compétitivité et quels sont les facteurs de relance de l’économie ?
-          Comment nous réapproprier notre destin en dégageant les moyens de financer de nouvelles filières productives et de services, ainsi que nos entreprises, en maîtrisant leur capital dans le cadre d’une croissance durable ?
-          Qu’est-ce qu’une mission de service public ? Par qui doit-elle être remplie ? Qui paye ?
-          Protection sociale : comment préserver l’esprit de notre modèle ?

Aucun des fondamentaux ne doit être laissé dans l’ombre. Commencer par mettre sur la table tous les éléments est la contribution  essentielle pour créer la confiance.

Tous les Français doivent savoir à l’issue de cette conférence que les efforts seront partagés comme les gains qui en découleront.

jeudi 14 juin 2012

Projet ULCOS ArcelorMittal Florange : pourquoi BEFFA a tort …

Monsieur Jean-Louis BEFFA, ancien patron de Saint-Gobain – Pont-à-Mousson, a contesté, devant les membres du Conseil Economique, Social et Environnemental de Lorraine le bien-fondé même du projet sidérurgique de captage-stockage de CO2 (projet ULCOS), envisagé sur le site ArcelorMittal Florange : « ULCOS ne va pas créer d’emplois, ni de métiers nouveaux. Ce n’est pas la meilleure utilisation que l’on puisse faire de l’argent public ! »
La CFE-CGC conteste fermement l’analyse de Mr BEFFA. En effet, pour la CFE-CGC, la réalisation du projet ULCOS sur le site de Florange serait une réponse de la sidérurgie européenne au défi de la réduction des émissions de CO2 [rappelons que la fabrication d’une tonne d’acier par la filière haut fourneau produit 2 tonnes de CO2]. 
ULCOS serait une première technologique mondiale sur un Haut Fourneau permettant de diviser par 2 les volumes de CO2 émis :
– Recyclage pour partie dans le Haut fourneau
– Transport et Stockage dans des couches géologiques adaptées
ULCOS permettrait également de limiter l’impact sur les ressources naturelles de matières premières, charbon à coke en particulier et serait une avancée qui donnerait un avantage compétitif au site de Florange, élément déterminant du maintien de la filière liquide. 
Pour la CFE-CGC il est donc fondamental de continuer à mobiliser l’ensemble des acteurs autour du projet ULCOS, collectivités territoriales, pouvoirs publics, ADEME, Commission Européenne, consortium ULCOS et bien entendu le Groupe ArcelorMittal.

mardi 5 juin 2012

La CFE-CGC reçue ce matin à l'Elysée

Le 5 juin, une délégation CFE-CGC a été reçue, à sa demande, à l’Elysée par Monsieur Pascal YAHIEL, conseiller Travail, Emploi et  Protection Sociale de Mr le Président de la République. Cette rencontre a été l’occasion de faire connaître notre analyse de la situation économique du Groupe ArcelorMittal, du segment des produits plats carbone Europe, nos propositions pour pérenniser l’ensemble du site de Florange et nos attentes vis-à-vis des pouvoirs publics.
Pour la CFE-CGC, la pérennisation de la filière liquide passe par une double condition :
  • La première est celle de la réalisation du projet ULCOS et les compétences associées suffisantes sur le site,
  • la deuxième concerne le retour à un niveau de croissance suffisant dans la zone euro qui engendrera une reprise de la consommation d’acier, bien que les effets d’un éventuel «plan de croissance» ne devraient pas pouvoir se faire sentir avant plusieurs trimestres.
Mais, si la filière liquide ne redémarre pas « rapidement » (T1/2013 ?), projet ULCOS ou pas, pour la CFE-CGC la filière liquide sera condamnée du fait d’une gestion des emplois et des compétences inexistantes (étant donné la pyramide des âges du site, la technicité des métiers de fondeurs, aciéristes…), nous n’aurons plus à l’horizon mi-2014 les effectifs avec les compétences opérationnelles requises en nombre suffisant !
Si la conjoncture ne s’améliore pas rapidement, il faut impérativement que le Groupe ArcelorMittal change sa stratégie et accepte de redémarrer un haut-fourneau à Florange, même si le niveau de commandes ne le justifie pas (ce qui sous entend une répartition de la production soit un nombre plus élevé de hauts-fourneaux chargés à moins de 100%, soit d’arrêter un haut-fourneau sur un autre site).
La CFE-CGC est favorable à la conclusion d’une nouvelle convention APLD (Activité Partielle de Longue Durée) pour le 2ème semestre 2012. En effet, pour la CFE-CGC, les salariés, déjà durement touchés par les mesures d’arrêts temporaires qui se prolongent (filière liquide et ligne d’étamage N°2) et les inquiètent quant à leur avenir professionnel, ne doivent pas payer 2 fois !
La CFE-CGC attend des pouvoirs publics, qu’en cas d'acceptation du projet ULCOS par la Commission européenne, ceux-ci exigent du Groupe ArcelorMittal deux actes forts :
  1. Le plan d’investissements concernant la rénovation de l’ensemble des outils de production de la filière liquide (nature, montant, planning…) en parallèle à la mise en service du projet ULCOS.
  2. Une véritable gestion prévisionnelle des emplois et des compétences démontrant que le site de Florange aura les compétences nécessaires pour faire fonctionner tous ses outils de production à l’horizon 2014/2016.
Au cours de cette entrevue, le représentant de l’Etat nous a expliqué que les pouvoirs publics ne sont pas opposés, par principe, à accorder une nouvelle convention APLD, mais alors, seulement avec de réelles contreparties engageant le Groupe ArcelorMittal.
Le Ministre du Redressement Productif a confié, le 4 juin, une mission d’expertise indépendante, à M. Pascal FAURE (Vice-président du Conseil Général de l'Economie, de l'Industrie, de l'Energie et des Technologies), mission visant à étudier des solutions industrielles susceptibles de maintenir une activité pérenne et rentable sur le site de Florange. L’ensemble des partenaires sociaux, y compris donc la CFE-CGC, seront consultés et invités à la réunion de restitution à la fin du mois de juillet 2012.
Par ailleurs, pérenniser la filière liquide de Florange par une nationalisation de l’usine, ou en trouvant un éventuel repreneur pour la seule filière liquide, ne semble pas des solutions réalistes, compte-tenu notamment du droit de la propriété.

lundi 4 juin 2012

La CFE-CGC ArcelorMittal Florange sera reçue le 5 juin à l’Elysée

Une délégation de la CFE-CGC ArcelorMittal sera reçue le mardi 5 juin à l’Elysée. Cette rencontre sera l’occasion pour la CFE-CGC de faire connaître son analyse de la situation du site de Florange, ses propositions et ses attentes vis à vis des pouvoirs publics.
Pour la CFE-CGC, la pérennisation de la filière liquide passe par une double condition : la première est celle de la réalisation du projet ULCOS et les compétences associées suffisantes sur le site, la deuxième concerne le retour à un niveau de croissance suffisant dans la zone euro qui engendrera une reprise de la consommation d’acier, bien que les effets d’un éventuel « plan de croissance » ne devraient pas pouvoir se faire sentir avant plusieurs trimestres. Plutôt qu’une loi obligeant à revendre la filière liquide à un éventuel repreneur (loi qui serait pour la CFE-CGC difficilement applicable dans ce cas précis), la CFE-CGC attend des pouvoirs publics qu’en cas acceptation du projet ULCOS par la Commission européenne (la France doit inciter cette Commission à respecter le délai de réponse sur ce dossier.), ceux-ci exigent du Groupe ArcelorMittal deux actes forts. Le premier serait un plan d’investissements concernant la rénovation de l’ensemble des outils de production de la filière liquide (nature, montant, planning) en parallèle à la mise en service du projet ULCOS. Le deuxième acte pourrait porter sur une véritable gestion prévisionnelle des emplois et des compétences démontrant que le site de Florange disposera des compétences nécessaires pour faire fonctionner tous ses outils de production à l’horizon 2014/2016.

mercredi 30 mai 2012

Avenir de la filière liquide d'ArcelorMittal Florange

Lors du dernier CE de Florange qui s'est tenu le 29 mai la CFE-CGC a soulevé une fois de plus la question de l'avenir de la filière liquide et de la ligne d'étamage 2.
La situation de la filière liquide et de la ligne d’étamage 2 sera évoquée lors d’un CCE extraordinaire qui se déroulera le 1er juin à St Denis. Dans les jours qui suivront, les CHSCT concernés puis le CE de Florange seront réunis.
Sans surprise, étant donné ce qui a été annoncé par M.MITTAL lors de l’Assemblée Générale du Groupe le 8 mai dernier, on s’oriente vers une prolongation des arrêts temporaires jusqu’à la fin de l’année 2012. La situation économique en Europe ne s’arrange guère, la crise des dettes souveraines continue de générer ses effets dévastateurs sur l’emploi. Plus que jamais, l’avenir de la filière liquide apparaît lié à l’acceptation du projet ULCOS.
Si, comme nous l’espérons tous, la Commission Européenne accepte le projet ULCOS (vers septembre/octobre 2012 ?), la CFE-CGC craint que, sans changement de la stratégie industrielle d’ArcelorMittal en matière de production de brames en Europe, il ne reste plus assez de salariés avec les compétences requises à l’horizon 2014 pour faire fonctionner l’ensemble des outils de production, dans des conditions de sécurité satisfaisantes.
Le droit d’alerte au niveau du CCE ArcelorMittal Atlantique et Lorraine est toujours actif et la commission économique n’a toujours pas rendu son rapport, faute de réponses à ses questions !

lundi 21 mai 2012

Elections AGIRC Malakoff-Médéric

La CFE-CGC obtient 6 élus sur 15 au Conseil d'Administration de l'AGIRC et reste la 1ère organisation syndicale au sein de cette instance chargée de gérer la retraite complémentaire de l'encadrement.

vendredi 18 mai 2012

SIDecho de mai

Le nouveau numéro de SIDecho de mai 2012 est paru. Vous le trouverez dans le menu de gauche

dimanche 13 mai 2012

Déclaration CFE-CGC lors du CCE ArcelorMittal Atlantique et Lorraine du 25 avril 2012


Monsieur le Président,

A l’occasion du CCE  extraordinaire du 28 septembre 2011, convoqué à la demande des élus, nous vous avions transmis une liste de questions que nous avions pris la précaution d’introduire pour bien préciser le sens de notre démarche.

Je cite :

Objectifs du CCE du 28 septembre 2011 :

Lors du CCE du 08 septembre, la direction d’AMAL nous a présenté la tactique industrielle et les mesures mises en œuvre pour passer le trou d’air de la fin d’année dans les secteurs Packaging et Tôles.

Dans le prolongement du CCE du 08 septembre 2011 et des annonces préoccupantes faites à cette occasion, les élus du Comité Central d’Entreprise demandent à être informé de la stratégie du groupe à plus long terme et engagent donc la procédure de droit d’alerte, prévue par les articles L2323-78 à L2323-82 du code du travail et posent dans ce cadre les questions suivantes :


Je vous fais grâce de la liste de questions mais je rappelle seulement que celles-ci étaient toutes orientées autour du thème central :

Equilibres industriels et commerciaux au sein de Flat Carbone Europe sur la période 2012-2015 et leurs impacts sur la société AMAL


A l’issu du CCE du 28 septembre, nous avons fait le constat qu’il restait de nombreuses lacunes dans les réponses, notamment sur l’absence totale d’information sur la stratégie à moyen terme de FCE et des conséquences pour AMAL, ne permettant pas de lever les inquiétudes des membres du CCE.

Nous avons donc décidé à l’unanimité des élus de maintenir le droit d’alerte et de recourir aux services d’un cabinet d’expertise.


Je rappelle à cette occasion que la mise en œuvre de la procédure de droit d’alerte n’est pas un constat d’échec mais bien un outil à la disposition des CE et CCE lorsque le Comité d’Entreprise constate « des faits de nature préoccupantes ». C’est une modalité importante parmi d’autres du dialogue social car elle oblige les partenaires à des étapes de formalisations des inquiétudes et des réponses. Le droit d’alerte est un processus d’anticipation, le temps est donc un facteur important. A ce titre, l’un des facteurs de succès du droit d’alerte et d’assurer les conditions d’un accès rapide à une information de qualité.


Dans le document décrivant sa proposition d’intervention, datant du 14 octobre 2011, qui vous a été présenté, le cabinet SECAFI avait bien resitué sa mission autour des préoccupations soulevées par les membres du CCE et que Monsieur LE-DILY a rappelées ce matin en introduction de sa présentation, à savoir :

La vision stratégique du segment FCE sur la période 2012-2015 et ses implications pour la société AMAL en termes :

1.                        D’équilibres industriels, commerciaux et économiques au sein du segment FCE sur cette période
2.                        D’impacts spécifiques sur la filière Primary de Florange
3.                        De positionnement spécifique du groupe ArcelorMittal sur l’activité packaging en Europe
4.                        D’effets induits sur la marche des outils, leurs coûts d’exploitation, les investissements de pérennité nécessaires en fonction des différents scénarii suivis par le segment FCE.


Aujourd’hui, 25 avril 2012, 7 mois après le déclenchement du droit d’alerte, à l’issu de cette 1ère phase du processus, malgré les innombrables demandes et relances auprès des membres de la direction d’AMAL et de FCE, force est de constater que nous n’avons toujours aucune vision de la stratégie à moyen terme du groupe en Europe et donc de ses conséquences pour AMAL.

Le cabinet SECAFI s’est heurté à des difficultés d’accès à l’information, préjudiciables à l’analyse et à l’accomplissement de sa mission d’assistance auprès du CCE et finalement s’est vu opposé une fin de non recevoir quant aux perspectives 2012-2015, point pourtant central et incontournable de la procédure droit d’alerte engagée, sources des inquiétudes soulevées par les  membres du CCE.

Les différents rapports transmis par le cabinet SECAFI aux termes de cette période, tout en nous donnant un certain nombre d’informations importantes, posent encore plus de questions qu’ils ne peuvent apporter de réponse par rapport à l’avenir du groupe et de notre société.
L’analyse du cabinet SECAFI vous propose des simulations montrant l’intérêt de conforter les installations de Florange et donnent des pistes de redressement du groupe ArcelorMittal (par exemple: mise en place d’une stratégie industrielle de long terme et non seulement financière de court-terme passant par la reconquête des parts de marchés et utiliser l’avantage concurrentiel du groupe avec un vrai modèle intégré MINES/ACIER).


Alors Monsieur le Président, devant l’absence d’éléments permettant de conclure aujourd’hui la procédure de droit d’alerte, quelles solutions avons-nous pour avancer :

Pouvez-vous aujourd’hui nous apporter des informations complémentaires permettant d’avoir plus de visibilité sur la stratégie du groupe à l’horizon 2015 et de ses conséquences pour AMAL ?

Sinon qui peut nous apporter ces réponses et quand ? Monsieur Himpe, Monsieur Aditya Mittal lui-même ?

Saisir le Conseil d’Administration de la société AMAL est aujourd’hui pour nous anticipé car sa saisine n’a d’intérêt que pour l’alerter d’une situation préoccupante révélée par les conclusions du droit d’alerte. Mais aujourd’hui faute de réponse sur la stratégie du groupe nous n’avons pas tous les éléments pour alerter le conseil d’administration. En particulier les scénarii et les craintes évoqués par le cabinet SECAFI demande d’abord à être étayés par la présentation de la stratégie à l’horizon 2015 qui nous est pour l’instant refusée.

Aussi, monsieur le Président, faute de réponse par qui que soit dans les toutes prochaines semaines, la Direction du groupe et de la société ne nous laissera pas beaucoup de choix et nous nous réservons donc le droit de réclamer ces informations auprès du tribunal de grande instance. En tout état de cause les réponses doivent nous parvenir avant les annonces de marche du T3/2012.

lundi 7 mai 2012

Assemblée Générale du syndicat

Les 17 et 18 avril derniers s'est tenue l'assemblée générale ordinaire de CFE-CGC Sidérurgie. Un nouveau bureau a été désigné. Nous reviendrons prochainement sur cet événement dans le prochain SIDEchos du mois de mai.

dimanche 15 avril 2012

Elections du CA de l'AGIRC

Retraite AGIRC : Un pilier essentiel de votre pension de retraite !

Vous tous qui avez aujourd’hui ou aurez dans votre carrière une fonction de technicien, d’agent de maitrise, d’agent administratif, d’ingénieur ou de cadre cotisez ou cotiserez à la retraite complémentaire des cadres et assimilés (retraite AGIRC). Cette cotisation complémentaire, en partie à la charge du salarié et en partie à la charge de votre entreprise, vise à vous assurer, lorsque vous serez à la retraite, une pension qui soit fonction de votre revenu d’activité : ce que ne permet pas la retraite de base de la sécurité sociale (Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse) et la retraite complémentaire ARRCO dont les cotisations sont limitées au « plafond de la sécurité sociale » (correspondant à un salaire annuel de 36 372 Euros pour 2012)
La retraite AGIRC est donc une composante essentielle de votre future retraite.

La CFE-CGC défend votre retraite comme composante d’un système social juste et solidaire. Parce qu’il est légitime d’avoir une pension de retraite qui soit calculée sur la contribution d’activité à travers les cotisations payées !
Parce que la solidarité envers les plus faibles revenus ne doit pas être synonyme de nivellement par le bas pour tous ! C’est le rôle de l’impôt sur le revenu d’assurer la redistribution, la CFE-CGC n’accepte pas la double peine consistant à baisser de manière continue le rendement de la retraite AGIRC, encore renforcée cette année par l’augmentation forte du plafond de la sécurité sociale (+ 2,9% en janvier 2012).
Parce que l’avenir de notre système de retraites est largement lié à ses principes de financement. Les richesses produites et les gains de productivité permettent d’en assurer la pérennité ! « Prendre à Pierre pour donner à Paul » érigé en mode de gestion par les organisations patronales avec la complicité de la CFDT, FO et la CFTC est inacceptable !

CFDT, FO et CFTC, en signant l’accord du 18 mars 2011, ont accepté de faire baisser de 1,8% les retraites AGIRC : La CFE-CGC l’a refusé.

Vous avez reçu ou allez recevoir votre matériel de vote. Pour élire les administrateurs qui vous représenteront et défendront vos intérêts, pensez à voter pour la liste complète CFE-CGC !

CHAQUE VOIX EST PRECIEUSE, SURTOUT NE VOUS ABSTENEZ PAS !

Vous avez jusqu’au 10 mai 2012 pour faire entendre votre voix. Attention aux ponts du mois de mai et n’attendez pas le dernier moment pour renvoyer votre vote par correspondance !
Pour que votre retraite complémentaire Malakoff Médéric AGIRC continue à combler ce que vous ne toucherez plus avec la retraite de base, vous devez élire pour 6 ans un maximum de représentants compétents CFE-CGC, parmi les 15 administrateurs du collège des participants. Le pourcentage de voix obtenu est primordial pour la désignation (au prorata) des 100 délégués qui prendront part aux assemblées générales de votre caisse Malakoff Médéric Retraite AGIRC.
Avec une majorité confortable, nous continuerons d’agir pour que les cotisations servent à payer les retraites et que l’action sociale soit au service de tous. Au cours de notre mandat, nous répondrons à vos questions et nous vous rendrons compte de la gestion des fonds de Malakoff Médéric AGIRC et de l’avenir de la retraite AGIRC.

mardi 14 février 2012

Un nouveau coup dur pour la Lorraine !

lundi 16 janvier 2012

Hollande en Moselle

La CFE-CGC Sidérurgie sera présente au rendez-vous
de François Hollande avec la Moselle
La CFE-CGC Sidérurgie sera au rendez-vous de François Hollande avec la Moselle le 17 janvier 2012. A l’occasion de la rencontre de François Hollande avec les syndicats, la CFECGC Sidérurgie fera part au candidat à la présidence de la République de son point de vue pour une sidérurgie française n’ayant d’autre choix que de s’ouvrir à une dynamique de croissance industrielle. La CFE-CGC Sidérurgie attend, de la part du candidat, des orientations en matière de politique industrielle mettant en oeuvre une véritable politique de réindustrialisation, les politiques de l’emploi ne pouvant exister que par une stratégie clairement identifiée, un renforcement de la compétitivité via une politique en faveur des systèmes productifs territoriaux et une croissance et un investissement productifs en R&D et en innovation. La CFE-CGC Sidérurgie a également remis ses propositions à Eric Besson, ministre de l’Industrie, lors de sa visite à Thionville le 13 janvier 2012.
  • Lire ICI le communiqué de presse de la CFE-CGC