mercredi 26 septembre 2012

La CFE-CGC Métallurgie demande à l’UIMM de créer un choc d’attractivité afin d’attirer et de maintenir les compétences nécessaires à la Métallurgie

La CFE-CGC a acté les conclusions du rapport prospectif sur l'évolution de l’emploi et des métiers dans la branche métallurgie, présenté le 21 septembre 2012, lors de la réunion paritaire UIMM - organisations syndicales. Le rapport montre que, d'ici 2020, la branche va perdre quelque 200 000 emplois mais aura dans le même temps besoin de recruter près de 900 000 personnes. Parallèlement, le niveau de compétence des salariés de la branche devra s'élever pour faire face aux exigences de compétitivité et à la montée en gamme des produits et services délivrés par notre industrie. Pour la CFE-CGC, cela ne sera possible que si un effort particulier est fait pour renforcer l'attractivité de la branche afin d’attirer et garder les talents nécessaires. Faute de quoi, il a déjà été identifié que le manque de compétences pourrait accentuer la tentation des entreprises de certains secteurs de délocaliser leurs productions hors de France. Outre les pertes d’emplois subséquentes dans la branche métallurgie, cela prolongerait le cercle vicieux qui entrave la montée en compétence des industries de la branche. La CFE-CGC demande donc à l’UIMM d’agir rapidement pour créer ce choc d’attractivité de la branche. Au-delà des opérations de communication, le plan d'action devrait porter notamment sur les rémunérations, la gestion des parcours professionnels, la formation tout au long de la vie ainsi que la mobilité des salariés. Pour la CFE-CGC, après le temps des rapports, il est grand temps de rentrer dans l’action.

mercredi 19 septembre 2012

dimanche 2 septembre 2012

Il est urgent d'agir

Les chiffres du chômage à fin juillet affolent les compteurs. La CFE-CGC n’est pas surprise tant ses élus sont sollicités par toutes formes de suppressions d’emploi (franches ou cachées ; effectives ou annoncées…). D’un côté la baisse du nombre de déclarations d’embauches fournies par l’ACOSS confirme à la fois la tendance baissière du secteur marchand (- 6,4 % sur un an), mais aussi de l’intérim (- 9 ,5 % sur un an). De l’autre l’aggravation du chômage avec une hausse en juillet de 1,3 % (catégorie A, B et C) soit 7,9 % ne font que confirmer la mauvaise pente sur laquelle glisse notre économie. Face à cette situation critique notamment pour les jeunes et les séniors ainsi que pour les chômeurs de longue durée, la CFE-CGC réclame des mesures d’urgence d’une part, mais aussi des réformes plus structurelles susceptibles d’aider le marché de l’emploi à redonner du dynamisme aux entreprises et de l’espoir aux salariés. L’annonce du gouvernement sur la mise en œuvre rapide de 100.000 emplois d’avenir (même si dans un premier temps ils bénéficieront en priorité aux jeunes sans qualification issus des ZUS) est un premier signe fort que la CFE-CGC approuve. Mais il ne s’agit ici que de colmater une brèche. Comment s’emparer du cœur de la réforme sans passer par une véritable négociation interprofessionnelle sur le sujet de l’emploi ? La CFE-CGC réclame des solutions concrètes et porteuses de créations d’emploi. Au-delà des mesures d’urgence – activité partielle de longue durée, contrats jeunes, d’avenir, d’insertion, aidés, FISO, FPSPP – qui ont toutes leur utilité, il est impératif de s’attaquer immédiatement aux éléments clés seuls capables de relancer la compétitivité et la croissance. La CFE-CGC attend du gouvernement qu’il soit à l’initiative et que le patronat s’engage résolument pour redonner sens et confiance dans l’avenir.