mercredi 30 mai 2012

Avenir de la filière liquide d'ArcelorMittal Florange

Lors du dernier CE de Florange qui s'est tenu le 29 mai la CFE-CGC a soulevé une fois de plus la question de l'avenir de la filière liquide et de la ligne d'étamage 2.
La situation de la filière liquide et de la ligne d’étamage 2 sera évoquée lors d’un CCE extraordinaire qui se déroulera le 1er juin à St Denis. Dans les jours qui suivront, les CHSCT concernés puis le CE de Florange seront réunis.
Sans surprise, étant donné ce qui a été annoncé par M.MITTAL lors de l’Assemblée Générale du Groupe le 8 mai dernier, on s’oriente vers une prolongation des arrêts temporaires jusqu’à la fin de l’année 2012. La situation économique en Europe ne s’arrange guère, la crise des dettes souveraines continue de générer ses effets dévastateurs sur l’emploi. Plus que jamais, l’avenir de la filière liquide apparaît lié à l’acceptation du projet ULCOS.
Si, comme nous l’espérons tous, la Commission Européenne accepte le projet ULCOS (vers septembre/octobre 2012 ?), la CFE-CGC craint que, sans changement de la stratégie industrielle d’ArcelorMittal en matière de production de brames en Europe, il ne reste plus assez de salariés avec les compétences requises à l’horizon 2014 pour faire fonctionner l’ensemble des outils de production, dans des conditions de sécurité satisfaisantes.
Le droit d’alerte au niveau du CCE ArcelorMittal Atlantique et Lorraine est toujours actif et la commission économique n’a toujours pas rendu son rapport, faute de réponses à ses questions !

lundi 21 mai 2012

Elections AGIRC Malakoff-Médéric

La CFE-CGC obtient 6 élus sur 15 au Conseil d'Administration de l'AGIRC et reste la 1ère organisation syndicale au sein de cette instance chargée de gérer la retraite complémentaire de l'encadrement.

vendredi 18 mai 2012

SIDecho de mai

Le nouveau numéro de SIDecho de mai 2012 est paru. Vous le trouverez dans le menu de gauche

dimanche 13 mai 2012

Déclaration CFE-CGC lors du CCE ArcelorMittal Atlantique et Lorraine du 25 avril 2012


Monsieur le Président,

A l’occasion du CCE  extraordinaire du 28 septembre 2011, convoqué à la demande des élus, nous vous avions transmis une liste de questions que nous avions pris la précaution d’introduire pour bien préciser le sens de notre démarche.

Je cite :

Objectifs du CCE du 28 septembre 2011 :

Lors du CCE du 08 septembre, la direction d’AMAL nous a présenté la tactique industrielle et les mesures mises en œuvre pour passer le trou d’air de la fin d’année dans les secteurs Packaging et Tôles.

Dans le prolongement du CCE du 08 septembre 2011 et des annonces préoccupantes faites à cette occasion, les élus du Comité Central d’Entreprise demandent à être informé de la stratégie du groupe à plus long terme et engagent donc la procédure de droit d’alerte, prévue par les articles L2323-78 à L2323-82 du code du travail et posent dans ce cadre les questions suivantes :


Je vous fais grâce de la liste de questions mais je rappelle seulement que celles-ci étaient toutes orientées autour du thème central :

Equilibres industriels et commerciaux au sein de Flat Carbone Europe sur la période 2012-2015 et leurs impacts sur la société AMAL


A l’issu du CCE du 28 septembre, nous avons fait le constat qu’il restait de nombreuses lacunes dans les réponses, notamment sur l’absence totale d’information sur la stratégie à moyen terme de FCE et des conséquences pour AMAL, ne permettant pas de lever les inquiétudes des membres du CCE.

Nous avons donc décidé à l’unanimité des élus de maintenir le droit d’alerte et de recourir aux services d’un cabinet d’expertise.


Je rappelle à cette occasion que la mise en œuvre de la procédure de droit d’alerte n’est pas un constat d’échec mais bien un outil à la disposition des CE et CCE lorsque le Comité d’Entreprise constate « des faits de nature préoccupantes ». C’est une modalité importante parmi d’autres du dialogue social car elle oblige les partenaires à des étapes de formalisations des inquiétudes et des réponses. Le droit d’alerte est un processus d’anticipation, le temps est donc un facteur important. A ce titre, l’un des facteurs de succès du droit d’alerte et d’assurer les conditions d’un accès rapide à une information de qualité.


Dans le document décrivant sa proposition d’intervention, datant du 14 octobre 2011, qui vous a été présenté, le cabinet SECAFI avait bien resitué sa mission autour des préoccupations soulevées par les membres du CCE et que Monsieur LE-DILY a rappelées ce matin en introduction de sa présentation, à savoir :

La vision stratégique du segment FCE sur la période 2012-2015 et ses implications pour la société AMAL en termes :

1.                        D’équilibres industriels, commerciaux et économiques au sein du segment FCE sur cette période
2.                        D’impacts spécifiques sur la filière Primary de Florange
3.                        De positionnement spécifique du groupe ArcelorMittal sur l’activité packaging en Europe
4.                        D’effets induits sur la marche des outils, leurs coûts d’exploitation, les investissements de pérennité nécessaires en fonction des différents scénarii suivis par le segment FCE.


Aujourd’hui, 25 avril 2012, 7 mois après le déclenchement du droit d’alerte, à l’issu de cette 1ère phase du processus, malgré les innombrables demandes et relances auprès des membres de la direction d’AMAL et de FCE, force est de constater que nous n’avons toujours aucune vision de la stratégie à moyen terme du groupe en Europe et donc de ses conséquences pour AMAL.

Le cabinet SECAFI s’est heurté à des difficultés d’accès à l’information, préjudiciables à l’analyse et à l’accomplissement de sa mission d’assistance auprès du CCE et finalement s’est vu opposé une fin de non recevoir quant aux perspectives 2012-2015, point pourtant central et incontournable de la procédure droit d’alerte engagée, sources des inquiétudes soulevées par les  membres du CCE.

Les différents rapports transmis par le cabinet SECAFI aux termes de cette période, tout en nous donnant un certain nombre d’informations importantes, posent encore plus de questions qu’ils ne peuvent apporter de réponse par rapport à l’avenir du groupe et de notre société.
L’analyse du cabinet SECAFI vous propose des simulations montrant l’intérêt de conforter les installations de Florange et donnent des pistes de redressement du groupe ArcelorMittal (par exemple: mise en place d’une stratégie industrielle de long terme et non seulement financière de court-terme passant par la reconquête des parts de marchés et utiliser l’avantage concurrentiel du groupe avec un vrai modèle intégré MINES/ACIER).


Alors Monsieur le Président, devant l’absence d’éléments permettant de conclure aujourd’hui la procédure de droit d’alerte, quelles solutions avons-nous pour avancer :

Pouvez-vous aujourd’hui nous apporter des informations complémentaires permettant d’avoir plus de visibilité sur la stratégie du groupe à l’horizon 2015 et de ses conséquences pour AMAL ?

Sinon qui peut nous apporter ces réponses et quand ? Monsieur Himpe, Monsieur Aditya Mittal lui-même ?

Saisir le Conseil d’Administration de la société AMAL est aujourd’hui pour nous anticipé car sa saisine n’a d’intérêt que pour l’alerter d’une situation préoccupante révélée par les conclusions du droit d’alerte. Mais aujourd’hui faute de réponse sur la stratégie du groupe nous n’avons pas tous les éléments pour alerter le conseil d’administration. En particulier les scénarii et les craintes évoqués par le cabinet SECAFI demande d’abord à être étayés par la présentation de la stratégie à l’horizon 2015 qui nous est pour l’instant refusée.

Aussi, monsieur le Président, faute de réponse par qui que soit dans les toutes prochaines semaines, la Direction du groupe et de la société ne nous laissera pas beaucoup de choix et nous nous réservons donc le droit de réclamer ces informations auprès du tribunal de grande instance. En tout état de cause les réponses doivent nous parvenir avant les annonces de marche du T3/2012.

lundi 7 mai 2012

Assemblée Générale du syndicat

Les 17 et 18 avril derniers s'est tenue l'assemblée générale ordinaire de CFE-CGC Sidérurgie. Un nouveau bureau a été désigné. Nous reviendrons prochainement sur cet événement dans le prochain SIDEchos du mois de mai.