mercredi 23 janvier 2013

Cours des Comptes et Assurance chômage : risque d'explosion du système

Le rapport de la Cour des comptes sur le système d’assurance chômage s’alarme du creusement des déficits.

Il formule 25 propositions et, parmi celles-ci, revient la sempiternelle nécessité, selon elle, de revoir à la baisse le plafond d’indemnisation.

La CFE-CGC rappelle que chacun cotise en proportion de son salaire ! À salaire élevé, cotisation élevée qui alimente substantiellement l’UNEDIC. Lorsqu’un incident survient, domestique, de voiture, d’habitation… il ne vient à l’idée de personne de mettre en cause le niveau d’indemnisation ! Les primes d’assurance ont été payées en conséquence.

La CFE-CGC met en garde contre le risque d’explosion de nos systèmes d’assurances sociales basés sur la mutualisation et la solidarité. Faire payer toujours davantage certains pour de moins en moins de droits va conduire ceux-ci à vouloir sortir du système pour s’assurer individuellement.

La première solution pour résorber les déficits sociaux passe par une croissance  économique soutenue et durable qui s’accompagne mécaniquement d’un taux d’emploi élevé.

samedi 19 janvier 2013

SID Echos n°9

Le numéro de janvier est ici ainsi que l'annexe sur les donations rédigée par la section des retraités ici

lundi 14 janvier 2013

Sécurisation de l'emploi : la CFE-CGC signe l'accord

Face à la volonté affirmée des employeurs de libéraliser à outrance le marché du travail, il a fallu de la persévérance pour emporter ce challenge. La CFE-CGC, première organisation syndicale de l’encadrement, a joué son rôle de contrepoids entre trop de réformisme et trop de dogmatisme.
L’accord finalisé est une étape importante, fondatrice, offensive et mesurée pour assurer aux salariés de véritables droits face aux effets ravageurs de la baisse de compétitivité ou la disparition des entreprises.
La CFE-CGC se félicite d’avoir notamment soutenu toutes les contreparties, toutes les garanties compensatoires des accords de maintien de l’emploi ou de plans de mobilités pour faire face aux difficultés économiques des entreprises.
La CFE-CGC a par ailleurs conquis un véritable droit à la mobilité temporaire assortie d’un droit de retour dans l’entreprise, favorable notamment à l’encadrement. Dans le même temps, la CFE-CGC a réussi à faire reculer le patronat sur ses propositions tendant à réduire les contentieux judiciaires à leur plus simple expression. Enfin, la CFE-CGC a soutenu et gagné la présence d’administrateurs salariés avec voix délibérative au sein des organes de gouvernance, ce qui conditionnait la présence de la CFE-CGC au cœur de la négociation.
Le dialogue social enfin incontournable, dans toutes les étapes tant conjoncturelles que structurelles, marque le temps d’un changement profond de la culture d’entreprise. La CFE-CGC s’en réjouit et sera cependant très attentive à sa déclinaison dans les accords nationaux et de branches prévus par cet accord. C’est sur ces fondements que son comité directeur s’est prononcé en faveur de la signature pour relancer l’emploi !