lundi 27 mai 2013
jeudi 23 mai 2013
Conférence sociale : NON aux prestations sous conditions de ressources
Le
rapport Fragonnard propose de mettre les allocations familiales sous conditions
de ressources. Cela signifie mettre fin au principe d'universalité.
C'est scandaleux
! C'est prendre le problème par le mauvais bout de la lorgnette en raisonnant
uniquement sous l'angle de la réduction des dépenses. La CFE-CGC demande au gouvernement de penser en termes d’investissements et de retour sur investissements.
La politique
familiale permet aux deux personnes d'un couple de salariés de l'encadrement de
pouvoir travailler. Mettre
des conditions de ressources incitera l'un des deux à revenir au foyer, cela
détruira des emplois dans les métiers des services à la personne et les
familles devront faire des choix dans les dépenses du foyer.
Dans un
contexte de récession, avec un chômage galopant et un pouvoir d'achat en
baisse, la CFE-CGC ne comprend pas que le gouvernement, qui a fait de l'emploi
son cheval de bataille, puisse un seul instant persévérer dans cette voie et
continuer à paupériser les agents de maîtrise, techniciens, cadres et
ingénieurs du privé comme nos collègues des fonctions publiques.
samedi 18 mai 2013
Actualités confédérales et sidérurgie
Voir à gauche la lettre confédérale 1308 et le bulletin de mai de SIDéchos
vendredi 17 mai 2013
Stop au détricotage de la Sécu
L’INSEE,
dans un article intitulé « Mesurer
pour comprendre »publié dans la revue Economie et
Statistique, propose que les dépenses de soins soient remboursées en fonction
des revenus des assurés.
Pour la
CFE-CGC, il faut aussi « Compter pour comprendre ».
Et le
compte n’y est pas !
La
philosophie qui sous-entend cette proposition est la même que celle contenue
dans le rapport Fragonard proposant la baisse des allocations familiales pour les
ménages dits « aisés ».
Le principe
d’universalité aux termes duquel chacun bénéficie des mêmes droits alors qu’il
contribue selon ses revenus serait battu en brèche si de telles propositions
venaient à être mises en œuvre.
Ceux qui
contribuent le plus percevraient moins. Cette double peine qui frapperait les
classes moyennes et les cadres constituerait une rupture du pacte qui fonde
notre système de protection sociale.
C’est un
aveu d’impuissance à gérer la dépense que d’agir sur le remboursement.
Assainir
les comptes en assénant les cadres conduirait à délégitimer la Sécurité sociale
aux yeux de la partie la plus contributive de la population, ouvrant ainsi à
terme la voie aux assurances privées.
mercredi 15 mai 2013
Communiqué CFE-CGC : Médecine du travail la dérive des employeurs
L’indépendance
des médecins du travail gène les employeurs. Ceux-ci prétendent saisir le
Conseil de l’Ordre des médecins comme ils peuvent le faire depuis une
modification législative introduite par le gouvernement précédant !
Ainsi,
plusieurs employeurs n’acceptent pas les constats de médecins du travail sur
les effets délétères de certaines conditions de travail sur la santé des
salariés. Ils ont saisi l’Ordre des médecins arguant que les médecins du
travail ne pouvaient constater que des effets médicaux sans établir de lien
avec la situation professionnelle.
Leur
comportement nie gravement la mission et le rôle du médecin du travail qui est
de détecter les situations dangereuses pour les salariés afin de les aider à
faire reconnaître leurs droits. Un peu comme si on interdisait à un cardiologue
de parler du tabac à un patient qui a un infarctus parce que l’industrie
cigarettière fait pression !
La CFE-CGC
interpelle le ministère de la Santé afin que les employeurs ne puissent se
servir de la déontologie et de l’Ordre des médecins pour disqualifier l’action
des médecins du travail dont la mission est de conseiller et de protéger les
salariés, en toute intégrité.
La CFE-CGC
attire l’attention du Conseil de l’Ordre des médecins afin qu’il mesure les
particularités de l’exercice de la médecine du travail.
Cette
situation et ses suites ne sont pas des cas isolés. Ils reflètent bien les
pressions que subissent les médecins du travail au sein des entreprises.
Au Conseil
de l’Ordre des médecins et aux ministres de la Santé et du Travail de faire
stopper ces déviances !
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