jeudi 23 mai 2013

Conférence sociale : NON aux prestations sous conditions de ressources


Le rapport Fragonnard propose de mettre les allocations familiales sous conditions de ressources. Cela signifie mettre fin au principe d'universalité.

C'est scandaleux ! C'est prendre le problème par le mauvais bout de la lorgnette en raisonnant uniquement sous l'angle de la réduction des dépenses. La CFE-CGC demande au gouvernement de penser en termes d’investissements et de retour sur investissements.

La politique familiale permet aux deux personnes d'un couple de salariés de l'encadrement de pouvoir travailler. Mettre des conditions de ressources incitera l'un des deux à revenir au foyer, cela détruira des emplois dans les métiers des services à la personne et les familles devront faire des choix dans les dépenses du foyer.

Dans un contexte de récession, avec un chômage galopant et un pouvoir d'achat en baisse, la CFE-CGC ne comprend pas que le gouvernement, qui a fait de l'emploi son cheval de bataille, puisse un seul instant persévérer dans cette voie et continuer à paupériser les agents de maîtrise, techniciens, cadres et ingénieurs du privé comme nos collègues des fonctions publiques.

samedi 18 mai 2013

Actualités confédérales et sidérurgie

Voir à gauche la lettre confédérale 1308 et le bulletin de mai de SIDéchos

vendredi 17 mai 2013

Stop au détricotage de la Sécu


L’INSEE, dans un article intitulé « Mesurer  pour comprendre »publié dans la revue Economie et Statistique, propose que les dépenses de soins soient remboursées en fonction des revenus des assurés.

Pour la CFE-CGC, il faut aussi « Compter pour comprendre ».
Et le compte n’y est pas !

La philosophie qui sous-entend cette proposition est la même que celle contenue dans le rapport Fragonard proposant la baisse des allocations familiales pour les ménages dits « aisés ».

Le principe d’universalité aux termes duquel chacun bénéficie des mêmes droits alors qu’il contribue selon ses revenus serait battu en brèche si de telles propositions venaient à être mises en œuvre.

Ceux qui contribuent le plus percevraient moins. Cette double peine qui frapperait les classes moyennes et les cadres constituerait une rupture du pacte qui fonde notre système de protection sociale.

C’est un aveu d’impuissance à gérer la dépense que d’agir  sur le remboursement.
Assainir les comptes en assénant les cadres conduirait à délégitimer la Sécurité sociale aux yeux de la partie la plus contributive de la population, ouvrant ainsi à terme la voie aux assurances privées.

mercredi 15 mai 2013

Communiqué CFE-CGC : Médecine du travail la dérive des employeurs


L’indépendance des médecins du travail gène les employeurs. Ceux-ci prétendent saisir le Conseil de l’Ordre des médecins comme ils peuvent le faire depuis une modification législative introduite par le gouvernement précédant !

Ainsi, plusieurs employeurs n’acceptent pas les constats de médecins du travail sur les effets délétères de certaines conditions de travail sur la santé des salariés. Ils ont saisi l’Ordre des médecins arguant que les médecins du travail ne pouvaient constater que des effets médicaux sans établir de lien avec la situation professionnelle.

Leur comportement nie gravement la mission et le rôle du médecin du travail qui est de détecter les situations dangereuses pour les salariés afin de les aider à faire reconnaître leurs droits. Un peu comme si on interdisait à un cardiologue de parler du tabac à un patient qui a un infarctus parce que l’industrie cigarettière fait pression !

La CFE-CGC interpelle le ministère de la Santé afin que les employeurs ne puissent se servir de la déontologie et de l’Ordre des médecins pour disqualifier l’action des médecins du travail dont la mission est de conseiller et de protéger les salariés, en toute intégrité.

La CFE-CGC attire l’attention du Conseil de l’Ordre des médecins afin qu’il mesure les particularités de l’exercice de la médecine du travail.

Cette situation et ses suites ne sont pas des cas isolés. Ils reflètent bien les pressions que subissent les médecins du travail au sein des entreprises.

Au Conseil de l’Ordre des médecins et aux ministres de la Santé et du Travail de faire stopper ces déviances !