mardi 20 octobre 2015

L'usine Tata Steel à Hayange fournira une partie des 750 000 tonnes de rails commandées par SNCF Réseau.



SNCF Réseau a annoncé vendredi avoir conclu un contrat pluriannuel d'un milliard d'euros avec des groupes sidérurgiques pour la fourniture de 750 000 tonnes de rails. Ces accords cadres ont été conclus avec les entreprises Tata Steel, Voestalpine, Arcelor Mittal et Lucchini, a précisé l'ex-Réseau ferré de France (RFF) dans un communiqué. «Le montant de ces contrats d'une durée ferme de cinq ans, assortis de quatre années optionnelles, s'élève à un milliard d'euros», selon la même source.

Ce contrat sera notamment exécuté par l'usine de sidérurgie Tata Steel d'Hayange (Moselle), spécialisée dans la production de rails. Elle emploie 450 personnes pour un chiffre d'affaires de 310 millions d'euros. Tata Steel avait annoncé son intention de la vendre avant de revenir sur sa décision le 6 août dernier. Sans donner la ventilation précise de ces contrats entre différents fournisseurs, SNCF Réseau a assuré que Tata Steel Hayange «accroît sa part de marché avec SNCF Réseau». «Ce contrat exceptionnel soutient la filière de l'acier en France et s'inscrit dans la volonté de SNCF Réseau de développer des partenariats de long terme avec ses fournisseurs», a fait valoir l'entreprise publique.
La CFE-CGC se félicite de voir assurer une production de 120 000 tonnes par an pour le site mais il reste beaucoup d'incertitudes liées à la décision de Tata de vendre sa branche produits longs en un seul lot pour le moment.

mardi 13 octobre 2015

Le statut de l’encadrement, meilleur espoir d’ascension sociale pour 83% des cadres français



A la veille de la reprise des négociations sur les régimes de retraites Agirc-Arrco, la CFE-CGC réaffirme sa volonté de définir un véritable statut de l‘encadrement en France, elle le réclame depuis 4 ans dans le cadre de la négociation annuelle de l’agenda social mais cette négociation est jusqu’à présent refusée par le patronat.
La CFE-CGC est la seule organisation qui se bat depuis des mois pour l’ascenseur social et la reconnaissance des cadres et de tous ceux qui aspirent à le devenir.


La CFE-CGC, premier syndicat français des cadres et de l'encadrement, a confié à OpinionWay la réalisation d’un sondage* sur la perception du statut de l’encadrement en France. L’enquête souligne un très fort attachement des cadres à leur statut qui représente un espoir d’ascension sociale pour les salariés. De plus, à la veille de la reprise des négociations sur les régimes de retraites Agirc-Arrco le 16 octobre prochain, les cadres se montrent particulièrement inquiets sur l’évolution du système de retraite complémentaire. Pour 61% d’entre eux, il s’agit d’un élément constitutif de  l’identité cadre.  

·  84% des cadres déclarent que le statut cadre est important à leurs yeux
·  83% estiment que le statut cadre représente un espoir d’ascension sociale pour les salariés
·  61% des cadres pensent que le régime de retraite complémentaire spécifique aux cadres est un élément constitutif de l’identité́ de cadre
·  Pour 75%, la remise en cause du régime de retraite complémentaire des cadres amorce un « détricotage » du statut cadre
79% des cadres se disent inquiets concernant l’évolution du système de retraite complémentaire des cadres

Défendre la promotion sociale par le travail pour tous les cadres et futurs cadres
Le statut cadre représente un espoir d’ascension sociale pour les salariés pour 83% des cadres. 
Ce très fort attachement démontre combien il est aujourd’hui impératif de définir légalement un statut qui sera garant des possibilités d’évolution au sein de l’entreprise. La CFE-CGC a ainsi demandé depuis 4 ans maintenant l’ouverture d’une discussion en ce sens, indispensable à la sauvegarde du pouvoir d’achat des cadres et de leurs familles. Une nécessité d’autant plus importante pour les jeunes, futurs actifs sur le marché du travail, dont les espoirs de promotion sociale sont souvent associés à l’image du cadre.