lundi 25 avril 2016

Assemblée Générale du Syndicat National CFE-CGC Sidérurgie

Cette assemblée se déroule les 25 et 26 avril en 2 parties. La première statutaire renouvelle le Bureau du syndicat pour la mandature 2016-2020. 

Nouveau Bureau élu par les délégués :
Xavier Le Coq ( ArcelorMittal Atlantique et Lorraine, Florange) : Président
Pascal Deshayes (ArcelorMittal Atlantique Lorraine, Mardyck) : Secrétaire Général
Pierre-Claude Sutter (ArcelorMittal Gandrange) : Trésorier
Pascal Becquerelle (APERAM Isbergues) : Secrétaire Général Adjoint
Patrick Tintanet (Tata Steel Rail Hayange) : Trésorier Adjoint
Anne Bomont-Arzur (ArcelorMittal Gandrange) : Secrétaire Nationale
Arnaud Bossaert (Asco Industries Les Dunes) : Secrétaire National
Christophe Chemin (ArcelorMittal Atlantique et Lorraine, Florange) : Secrétaire National
Denis Honoré (ArcelorMittal Wire France, Commercy) : Secrétaire National

La deuxième journée fera l'objet d'interventions et de débats autour des thèmes suivants :
- Reconnnaissance des parcours syndicaux
- Santé et Prévoyance (Malakoff-Médéric)
- Allocution de Carole Couvert, Présidente de la CFE-CGC
- Situation, perspectives et grands défis de demain pour la sidérurgie
- Allocution de Gabriel Artero, Président de la Fédération de la Métallurgie CFE-CGC

mardi 19 avril 2016

Réunion d'experts Bruxelles lundi 18 avril : Pas d'accord entre Chinois, Américains et Européens

Réunis lundi à Bruxelles, ministres et représentants du commerce de plus de 30 pays, se sont séparés lundi sans aucun accord. Les Chinois, pointés du doigt ont même été proches de quitter la table des négociations.
Car pour Pékin, la Chine « ne subventionne pas » son industrie d’exportation d’acier. « Tout ce que nous faisons est conforme aux règles de l’Organisation mondiale du Commerce », a fait valoir le ministre adjoint du Commerce, Zhang Ji en soulignant que « la crise financière a provoqué un ralentissement dans l’économie mondiale. C’est la raison fondamentale des surcapacités dans l’acier .» Une analyse pour le moins contestée par les américains. « A moins que la Chine ne commence à prendre en temps voulu des mesures concrètes pour réduire son excès de production et de capacités dans des industries comme la sidérurgie (...) les problèmes structurels fondamentaux du secteur demeureront et les gouvernements affectés, dont les Etats-Unis, n’auront d’autres choix que des mesures commerciales pour éviter des dommages contre leurs industries et leurs travailleurs », déclarent dans un communiqué la secrétaire américaine au Commerce, Penny Pritzker, et le représentant américain au Commerce, Michael Froman. 
Les européens sont sur la même ligne. Avant le début de cette réunion, le ministre français de l’Economie, Emmanuel Macron, avait souligné qu’il fallait « convaincre » Pékin que « l’Union européenne n’est pas la variable d’ajustement du commerce mondial ». « Vous ne respectez pas les règles du commerce mondial, il y a des productions d’acier qui sont subventionnées, des surcapacités sont aujourd’hui déversées en dessous parfois du simple prix des matières premières pour certains laminés et détruisent nos capacités productives, c’est inacceptable », avait-il lancé.
De son côté, la Commissaire européenne au Commerce, Cecilia Malmström, avait elle aussi alerté : « C’est maintenant une question de vie ou de mort pour de nombreuses sociétés », avait-t-elle assuré. Et ce alors que tous ont en mémoire la récente décision du géant indien Tata Steel de se désengager des produits longs au Royaume-Uni . 
L'ensemble des délégués ont néanmoins reconnu que les surcapacités sont un problème global.
Les divisions entre la Chine et les autres pays producteurs sont apparues clairement lors les conférences de presse organisées après la réunion de lundi. Cecilia Malmström, commissaire européenne au Commerce, a insisté sur le fait que les Etats ne devraient pas maintenir artificiellement en vie à l’aide de subventions des usines non rentables mais devraient en revanche soumettre les entreprises publiques aux mêmes règles que les sociétés privées. Le ministre adjoint chinois du Commerce a de son côté démenti que la Chine subventionne ses exportateurs d’acier. Zhang Ji a souligné que la Chine avait déjà réduit ses capacités de 90 millions de tonnes et qu’elle prévoyait de les réduire encore de 100 à 150 millions de tonnes. Pour ses détracteurs, la Chine affichera encore une capacité d’environ un milliard de tonnes, ce qui est nettement supérieur à ses besoins.
A l'instar de nombreux gouvernements européens la CFE-CGC rappelle le rôle essentiel que joue la sidérurgie dans la chaîne de valeur de l'industrie dans son ensemble.
Malgré ces difficultés les participants des principaux pays concernés ont convenu de poursuivre le dialogue : une réunion similaire se tiendra en septembre 2016 sous l'égide de l'OCDE